32.1
volume numéro
DOSSIER
Lanesthésie
intraveineuse totale
ÉLECTIONS 2015
avril 2015
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Éditorial 3
Avant-propos 4
Mot du président 6
Dossier
L’anesthésie intraveineuse totale
Anesthésie intraveineuse totale
(
total intravenous anesthesia [TIVA]
) 8
Avantages de l’anesthésie intraveineuse totale (TIVA) 14
Appel à la vigilance
Cigarette électronique et oxygénothérapie 24
Élections 2015 25
sommaire
Chronique : déontologie 30
Finances 32
Actualités
Les médias sociaux et la pratique professionnelle 36
Gérer son image virtuelle... un enjeu professionnel 39
Même à l’ère des réseaux sociaux :
inspection professionnelle rime avec « individuelle » 40
Entrecroisé 43
Questionnaire formation continue 44
Babillard 45
T
ous ceux qui me connaissent bien reconnaîtront dans le titre de cet
éditorial, une de mes maximes préférées. En fait, tout au long de
notre vie, tant personnelle que professionnelle, des choix
s’imposeront… Certains plus facilement que dautres.
Ce fut le cas notamment quand nous avons décidé de ne plus publier la
revue en format papier, de procéder au renouvellement annuel de l’inscription
au Tableau et la complétude du dossier de formation continue en ligne, etc.
Il va sans dire que plusieurs facteurs ont milité en faveur de cette décision,
dont ceux liés à l’environnement. Et vous savez bien qu’il y a aussi un souci
d’économie derrière ce choix. Aujourd’hui, ce choix s’avère doublement justifié
en raison de l’imposition d’une nouvelle taxe gouvernementale sur tous les
produits récupérables mis en circulation par l’OPIQ. En effet, en juin dernier,
tous les ordres professionnels ont été contactés par l’organisme Eco Entreprises
Québec (EEQ) qui réclamait des montants qui leur étaient dus, disait-elle,
conformément au régime de compensation institué par la Loi sur la qualité de
l’environnement afin d’assurer la récupération et la valorisation de matières
résiduelles. Selon cette loi, la contribution des entreprises et des organisations
est fixée en fonction du volume et de la mise en circulation de produits
récupérables tels que revue, lettres, documents, guides cliniques, rapports
annuels, formulaires de cotisation, etc. À 4200 membres, la facture grimpe vite
et peut être salée… Vous pouvez me croire !
Heureusement, nous avions déjà entrepris un virage vert. Nous avons ainsi
minimisé le contrecoup de cette taxe sur le budget de l’OPIQ. Soulignons au
passage que les contributions applicables ont été imposées rétroactivement
aux cinq dernières années !
En décembre dernier, nous avons effectué un sondage auprès de vous pour
connaître vos habitudes de lecture de la revue l’inhalo. Si plusieurs ont suggéré
une revue mieux adaptée à la lecture électronique avec une plateforme du genre
La Presse+ (et ça s’en vient !), un bon nombre, et ce n’est pas une surprise,
regrette la version papier et souhaite son retour.
Bien que nous comprenions ce souhait, vous conviendrez avec moi que,
compte tenu de toutes ces contraintes, il nous est difficile, voire impossible,
de revenir en arrière et que le virage électronique est non seulement incon-
tournable, mais permanent. Les entreprises et organisations se doivent d’être
socialement responsables et cest ce que nous essayons de faire au meilleur de
nos capacités. Nous comptons sur votre compréhension, et surtout sur votre
collaboration, pour nous aider dans cette quête du mieux-être collectif.
Éditorial
La vie, c’est un choix…
Josée Prud’Homme
Directrice générale et Secrétaire
S
i l’anesthésie générale suscite encore une certaine appréhension
à l’idée de perdre conscience avant une intervention, les différents
appareillages de surveillance peropératoire, les médicaments de
plus en plus performants et sécuritaires, les nouvelles techniques utilisées,
couplés aux efforts constants de l’équipe de soins anesthésiques en
contrôlent étroitement les risques. Les différents malaises ressentis à la
suite d’une anesthésie générale — étourdissements, nausées, vomisse-
ments, mal de gorge, etc. — sont pour la plupart mineurs chez les
personnes en bonne santé. Les nausées et vomissements postopératoires
(NVPO) sont l’un des effets secondaires les plus fréquents (20-30 % des
patients) à survenir pendant les 24 premières heures suivant l’anesthésie
générale. La moitié des patients qui ne ressentent pas de NVPO à l’hôpital
en éprouvent les premiers jours après avoir reçu leur congé.
Lanesthésie intraveineuse totale (TIVA) a révolutionné les stratégies
anesthésiques pour tenter de faire échec aux effets secondaires. Les deux
articles du dossier sont consacrés à cette modalité de plus en plus
populaire, notamment en pédiatrie.
Nous en avons déjà parlé dans une édition antérieure, les différents
médias sociaux ont, non seulement révolutionné la façon dont nous
interagissons avec les autres, mais aussi la façon dont nous travaillons.
Toutefois, la prudence est de mise comme vous l’apprendrez en lisant les
trois textes consacrés aux médias sociaux et à la pratique professionnelle.
Congrès 2015
Découvrez, en page 29, le thème de la 41
e
édition du congrès de
l’OPIQ, qui se tiendra les 6 et 7 novembre à Québec, dans le décor de
l’emblématique Château Frontenac. Surveillez le bulletin électronique
l’Ordonnée, une version préliminaire du programme scientifique sera
bientôt disponible.
Bonne lecture !
Line Prévost, inh., réd. a.
Coordonnatrice aux communications
AVANT-PROPOS
MEMBRES DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
DE L’ORDRE PROFESSIONNEL DES
INHALOTHÉRAPEUTES DU QUÉBEC
Président
Jocelyn Vachon, inh., DESS en enseignement collégial
Administrateurs
Isabelle Alain, inh., Josée Boudreault, inh., Geneviève
Chevrier, inh., Roselyne Hétu, inh., Francine LeHouillier, inh.,
Nathalie Lehoux, inh., Karine Pellerin, inh., Annie
Quenneville, inh., B .Sc., Julie Roy, inh., France St-Jean,
inh., Isabelle Truchon, inh., Michèle Vincent Félix, inh.
Administrateurs nommés par l’Office des professions
Laurier Boucher, Louise Lafrenière, Guy Simard,
Jean-Pierre Tremblay
MEMBRES DU COMITÉ EXÉCUTIF (ADMINISTRATIF)
Président
Jocelyn Vachon, inh., DESS en enseignement collégial
1
re
vice-présidente
Francine LeHouillier, inh.
2
e
vice-présidente
Isabelle Truchon, inh.
Trésorière
Annie Quenneville, inh., B. Sc.
Administrateur nommé par l’Office des professions
Louise Lafrenière
PERMANENCE
Directrice générale et Secrétaire
Josée Prud’Homme, Adm. A., M. A. P.
Adjointe à la direction générale
M
e
Andrée Lacoursière, DESS droit et politiques
de la santé
Coordonnatrice à l’inspection professionnelle
Sandra Di Palma, inh.
Coordonnatrice aux communications
Line Prévost, inh., réd. a.
Coordonnatrice au développement professionnel
Marise Tétreault, inh., M.A.
Coordonnatrice aux technologies de l’information
Francine Beaudoin
Chargée de projet
Élaine Paré, inh., Ph. D. en pédagogie
Secrétaire de direction
Clémence Carpentier
Secrétaire à l’inspection professionnelle
Marie Andrée Cova
Secrétaire à l’accueil et services aux membres
Lise Lafrance
Syndic
Bernard Cadieux, inh., M. Sc., M.A.P.
COMMUNICATIONS
Responsable
Line Prévost, inh., réd. a.
Collaborateurs
Nicolas Bilodeau, stg. inh., Bernard Cadieux, inh., M. Sc.,
M.A.P., syndic, M
e
Magali Cournoyer-Proulx, Karyne
Deschamps, inh., Alexandra Jean, stg. inh., M
e
Andrée
Lacoursière, David Murray, inh., Élaine Paré, inh., Ph. D.,
Marise Tétreault, inh., M.A.
ORDRE PROFESSIONNEL DES INHALOTHÉRAPEUTES
DU QUÉBEC, 2015
Tous droits de reproduction réservés.
Les textes publiés n’engagent que leurs auteurs.
Bibliothèque et Archives Canada
ISSN 2368-3112
Conception graphique, réalisation, révision,
correction et traduction
Fusion Communications & Design inc.
Photos des membres de l’OPIQ
Manon Prud’Homme, Photo Gariépy
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Jean-Phillippe Thibault, conseiller publicitaire
43, avenue Filion, Saint-Sauveur (Québec) J0R 1R0
Tél. : (450) 227-8414 • Téléc. : (450) 227-8995
Courriel : jpthibault@cpsmedia.ca
Publication trimestrielle
de l’Ordre professionnel des inhalothérapeutes du Québec
1440, rue Sainte-Catherine Ouest, bureau 721
Montréal (Québec) H3G 1R8
Tél. : (514) 931-2900 • 1 800 561-0029
Téléc. : (514) 931-3621
Courriel : info@opiq.qc.ca
Envoi de publication : contrat n
o
400 647 98
Le genre masculin employé dans ces textes
désigne aussi bien les femmes que les hommes.
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apparaissant dans ses pages.
32.1
volume numéro
DOSSIER
Lanesthésie
intraveineuse totale
ÉLECTIONS 2015
avril 2015
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4 l’inhaloVol. 32, N
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1avril 2015
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I
l y a bientôt quatre ans, désireux de m’impliquer davantage, je posais ma candidature à un
poste d’administrateur au sein du conseil d’administration de l’Ordre professionnel des
inhalothérapeutes du Québec (OPIQ). Javais eu l’occasion de collaborer à certains dossiers
à quelques reprises, mais je désirais m’investir un peu plus. À ce moment, j’étais loin de me
douter que cela me mènerait jusqu’à la présidence !
Ainsi, à l’automne 2011, après avoir été élu à l’un des postes d’administrateur pour la
région de Montréal, j’assistais à une réunion préparatoire. Nous étions cinq recrues élues au
Conseil d’administration (C.A.) cette année-là ; soit plus du tiers des membres qui le composent.
Le but de cette rencontre était de nous expliquer la mission première d’un ordre, ainsi que
notre rôle à titre d’administrateurs. Jen suis ressorti avec un cartable épais comme un
annuaire téléphonique, contenant outre les règlements et les diverses politiques et procédures
de l’OPIQ, le Code des professions, loi-cadre du système professionnel québécois. Il me fallait
désormais en apprendre les rouages. Des heures de lecture en perspective !
Vous savez sûrement que le rôle principal d’un ordre professionnel est d’assurer la protection
du public. Le contrôle de l’exercice d’une profession est le moyen mis en œuvre pour y arriver.
Concrètement, pour l’OPIQ, cest garantir à la population québécoise des soins et des services
de qualité de la part des inhalothérapeutes, en favorisant l’actualisation et le développement
des compétences de ses membres.
Pourtant, chaque ordre n’est pas libre de s’acquitter de son mandat comme il l’entend, puisque
délégataire d’une puissance publique. En effet, si l’Assemblée nationale a confié aux ordres
professionnels un pouvoir de contrôle et de surveillance sur l’exercice de leurs membres, elle a
mandaté l’Office des professions du Québec pour chapeauter les ordres et s’assurer qu’ils
remplissent adéquatement leur mandat.
Ainsi, nous devons nous soumettre aux obligations imposées par le Code des professions
— au regard de l’inspection professionnelle, du conseil de discipline, du bureau du syndic ou
de la formation continue — et à la reddition de comptes. Je vous donne un exemple. À la faveur
d’une rencontre l’automne dernier, le président de l’Office des professions du Québec qui, à la
suite de la lecture de notre rapport annuel, nous félicitait pour le travail accompli, mais qui nous
invitait du même souffle à augmenter le nombre de visites d’inspection professionnelle générale.
Comme administrateurs, nous sommes chargés de la gérance des affaires courantes de
l’Ordre et de l’application des règles de gouvernance prévues au Code des professions. C’est
pourquoi, quelles que soient les décisions prises par le Conseil dadministration, elles ont toujours
comme intention première la sécurité du public. Je pense ici bien sûr au dossier du rehaussement
de la formation initiale, à notre demande pour administrer un examen professionnel ou à la
reconnaissance d’une activité d’évaluation relative à nos champs d’exercice. Le C.A. a choisi
d’insister sur ces dossiers pour assumer adéquatement le rôle qui lui a été dévolu par l’Office
des professions.
Je me suis investi à fond, d’abord dans mon rôle d’administrateur, ensuite dans celui de
président et j’ai vraiment apprécié l’expérience vécue au cours des quatre dernières années.
Cest ce qui me pousse à poursuivre l’aventure en sollicitant un deuxième mandat en tant
qu’administrateur. Et qui sait, si je suis élu, peut-être solliciterai-je un autre mandat à titre
de président. J’espère pouvoir continuer, car je peux apporter encore davantage au public et
à la profession.
Et pourquoi pas vous ? En cette année électorale, j’encourage les inhalothérapeutes qui
souhaitent s’impliquer au sein de l’organisation à poser leur candidature. Et je vous invite tous à
exercer votre droit de vote pour élire vos représentants au Conseil d’administration, ceux-là mêmes
qui s’assureront que l’OPIQ assume pleinement son rôle et rencontre ses obligations !
Jocelyn Vachon, inh., DESS en enseignement collégial
Président
MOT DU PRÉSIDENT
AstraZeneca 12, 23 Masimo 2
Banque Nationale 33 Merck 17
CardinalHealthCanada 5 Novartis 19
CAREstream 37 Pediapharm 34-35
La Capitale 21 RIIRS 41
UQAT 42
index des annonceurs
6 l’inhaloVol. 32, N
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1avril 2015
Quatre ans déjà
N
early four years ago, wanting to get more involved, I applied for a position as
administrator on the board of directors of the Ordre professionnel des inhalothérapeutes
du Québec (OPIQ). I previously had the opportunity to work on some case files, but
I wanted to put more of myself into it. At the time, I did not think this would lead me to
becoming the Ordres president !
So, in the fall of 2011, after having been elected as one of the administrators for the Montreal
region, I attended a preliminary meeting. at year, we were five newly elected recruits on the
board of directors; more than a third of its members. e objective of this meeting was to explain
to us what is the mission statement of a professional order and what is our role as administra-
tors. I came out of this meeting with a binder the size of a telephone book containing, on top
of the rules and regulations of OPIQ’s many policies and procedures, the Code des profes-
sions—the framework law of Québecs professional system. From now on, I had to learn all its
intricacies. Many hours of reading lay ahead...
Surely you know that the main role of a professional order is to ensure the protection of the
public. Monitoring professional practices is how we reach this goal. In practical terms, for OPIQ,
it is making sure that respiratory therapists provide quality care and services to the population
of Québec, by promoting up-to-date skill development for its members.
Yet each professional order cannot carry out its mandate as they please since it is the proxy
of a public authority. Indeed, even if the National Assembly has entrusted the professional
orders with the power to supervise and monitor the professional conduct of their members,
the Office des professions du Québec has been appointed to oversee the orders and to ensure that
their mandate is fulfilled appropriately.
So, we must submit to the obligations set by the Code des professions—regarding professional
inspection, disciplinary committee, syndics office or continuing education—and rendering
accounts. Here is an example. Following a meeting last fall, the president of the Office des
professions du Québec who, after reading our annual report, congratulated us on a job well
done but, in the same breath, invited us to increase the number of general professional
inspection visits.
As administrators, it is incumbent upon us to manage the Ordre’s daily affairs and see that
the governing rules provided by the Code des professions are applied. at is why, whatever the
decisions taken by the board of directors, the first intention is always the public’s safety. Of
course, I am thinking here about the initial training enhancement issue, and at our request to
administer a professional exam or at getting the recognition for an evalutation activity related
to our field of expertise. e board has decided to stress these issues so that it can appropriately
take on the role that it has been allotted by the Office des professions.
I got involved whole-heartedly, first as an administrator and then as president, and I really
appreciated the experience of the last four years. at is why I want to pursue this adventure
and seek a second mandate as administrator. And who knows, if I am elected, maybe I will also
seek another mandate as president. I hope to be able to continue because I feel that I still have
much more to give to the public and to the profession.
And why not you ? In this electoral year, I encourage the respiratory therapists who want to
get involved in our professional order to run for election. And I invite you all to exercise your
voting right to elect your representatives on the board of directors, the same people who will
ensure that OPIQ fully takes on its role and lives up to its professional commitments.
Jocelyn Vachon, inh., DESS en enseignement collégial
President
A WORD FROM THE PRESIDENT
AstraZeneca 12, 23 Masimo 2
Banque Nationale 33 Merck 17
CardinalHealthCanada 5 Novartis 19
CAREstream 37 Pediapharm 34-35
La Capitale 21 RIIRS 41
UQAT 42
index des annonceurs
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1avril 2015 7
Four years already
8 l’inhaloVol. 32, N
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1avril 2015
Anesthésie intraveineuse totale
(
total intravenous anesthesia
[TIVA])
par Alexandra Jean et Nicolas Bilodeau, stagiaires 3
e
année, Techniques d’inhalothérapie, Collège de Valleyfield.
Révisé par David Murray, inh. et Karyne Deschamps, inh., enseignants,
programme de Techniques d’inhalothérapie, Collège de Valleyfield.
compétence
4
l’inhaloVol. 32, N
o
1avril 2015 9
Les différentes techniques d’anesthésie ne
cessent d’évoluer. L’apparition de nouveaux
médicaments, de technologies novatrices ainsi
qu’un perfectionnement des intervenants en
salle d’opération permettent de se pencher sur
d’autres options quant à la manière de produire
et d’entretenir l’anesthésie chez un patient. L’une
de ces techniques est l’anesthésie intraveineuse
totale (TIVA : acronyme de l’anglais
total
intravenous anesthesia
), qui consiste à utiliser
une perfusion intraveineuse de médicaments
tout au long de la procédure afin de créer une
anesthésie générale. Il est possible de dater les
premières anesthésies par perfusion continue
d’hydrate de chloral
1
aux années 1870. Par contre,
ce n’est qu’avec les plus récents agents
anesthésiques que la technique TIVA s’avère
avantageuse, surtout en pédiatrie, comme nous
le verrons dans cet article dans lequel nous nous
pencherons sur son fonctionnement.
Anesthesia techniques are constantly evolving.
New medication, innovative technologies as well
as improved surgical staff development allow us
to look toward other options regarding how to
induce and sustain anesthesia of the patient.
One such technique is total intravenous
anesthesia (TIVA) which consists of providing
medication by the intravenous route throughout
the procedure in order to induce general
anesthesia. We can date back to the 1870s
the first continous infusion anesthesia using
chloral hydrate
1
. On the other hand, it is only
with the latest anesthesia agents that the TIVA
technique really becomes advantageous,
especially in pediatrics, like we will see in the
following article describing how it works.
10 l’inhaloVol. 32, N
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1avril 2015
TIVA
L
a TIVA consiste en l’administration de propofol et d’un
adjuvant (fentanyl, rémifentanil, sufentanil) en perfusion
lors de la phase de maintien de l’anesthésie, en remplace-
ment des gaz anesthésiques. Le reste de l’anesthésie se déroule
de la même façon qu’une anesthésie balancée, c’est-à-dire que le
midazolam, le fentanyl et le propofol peuvent être utilisés à l’induction,
comme à l’habitude. Un curare peut aussi être adjoint au besoin.
Évidemment, la technique d’induction peut varier selon l’anesthésiologiste
et la condition du patient, mais la base reste toujours le propofol avec
l’ajout d’un opioïde.
Selon le stade de la chirurgie, on visera 100-200 µg/kg/min
(propofol) pour permettre au patient d’être bien endormi
2
. Un agent
analgésique sera également utilisé comme adjuvant pour un bon
contrôle de la douleur. Cet agent, variable selon l’utilisateur, est soit le
fentanyl, le rémifentanil, l’alfentanil ou le sufentanil.
Le plus souvent, on verra l’utilisation du rémifentanil (0,1-0,5 µg/
kg/min
3
) en raison de son court délai d’action et d’un temps de
récuration rapide
5
. De plus, ce dernier est indépendant du temps
d’infusion dû à son élimination par les estérases plasmatiques, ce qui
diffère des opioïdes en général.
Lajout de lidocaïne est possible et varie en fonction du choix de la
médication. Par exemple, certains anesthésiologistes choisiront de
faire un mélange qui contient 1 mg de rémifentanil (10 cc), 400 mg de
propofol (40 cc) et 50 mg de lidocaïne 1 % (pour un total de 55 cc). Si
le patient ressent de la douleur, l’on peut donner des opioïdes en bolus
pendant la chirurgie. Selon une étude (Altermatt et collab., 2012)
publiée dans le British Journal of Anaesthesia
4
: l’utilisation de la
lidocaïne dans l’anesthésie intraveineuse totale permet de réduire la
dose de propofol nécessaire à la phase de maintien. L’adjuvant utilisé
variera également en fonction du médecin anesthésiste et des besoins
du patient lors de son opération.
Administration 10-8-6 (propofol)
Il existe une autre règle
6
quant à l’administration du propofol pour
maintenir une concentration plasmatique souhaitable. Cette règle
7
établit les critères suivants :
10 mg/kg/h pour les 10 premières minutes ;
8 mg/kg/h pour les 10 minutes suivantes ;
6 mg/kg/h pour le reste du temps.
Matériel
Hormis l’utilisation d’une pompe à perfusion (pousse-seringues), la
technique d’anesthésie intraveineuse totale ne demande pas de matériel
supplémentaire à celui utilisé pour l’anesthésie générale balancée. En
effet, le monitorage et la préparation de la salle doivent respecter les
lignes directrices en vigueur pour une anesthésie sécuritaire. Certains
ajouteront un moniteur afin de suivre l’index bispectral (BIS). Altermatt
et ses collaborateurs
8
ont démontré que le BIS ne varie pas de façon
significative lors de la TIVA par rapport à l’anesthésie balancée. Dans les
deux cas, on visait un BIS entre 40 et 60.
Intérêts de la TIVA
Selon Constant et collab. (janvier 2013)
6
, l’anesthésie pédiatrique au
propofol présenterait :
une diminution des phénomènes d’agitation au réveil ;
un intérêt en chirurgie ambulatoire.
Lanesthésie intraveineuse totale peut s’avérer une option intéressante
dans certains cas. Par exemple, pour un patient chez qui l’on suspecte
une hyperthermie maligne où l’on évitera le recours aux gaz anesthésiques
en phase de maintien lors de l’anesthésie ; ou lorsque le patient a des
antécédents de nausées et vomissements importants.
Le propofol étant connu pour ses effets antiémétiques, il a ainsi été
démontré que, lors de l’utilisation de la TIVA, les nausées et vomisse-
ments se trouvaient considérablement réduits par rapport à certains
gaz inhalés
9
.
Selon Eyres (2004)
10
, la TIVA présenterait des avantages en pédiatrie :
une plus grande stabilité hémodynamique ;
la profondeur de l’anesthésie plus stable ;
récupération plus prévisible et rapide ;
moins de pollution et de toxicité qu’encourues lors de
l’utilisation des agents volatils.
De plus, une étude (Visser et collab. 2001)
11
a démontré une réduction
du temps passé en salle de réveil lorsqu’on utilisait l’anesthésie
•••
l’inhaloVol. 32, N
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1avril 2015 11
intraveineuse totale, car la récupération est plus rapide. Également,
comme les nausées des patients sont moins importantes sous TIVA, les
coûts associés aux antiémétiques postopératoires se trouvent aussi
diminués.
Hohlrieder et ses collaborateurs
12
(2007) confirment, quant à eux,
une diminution significative de la toux à l’émergence lors de la technique
TIVA (propofol et rémifentanil) par rapport à une anesthésie balancée.
De plus, les valeurs de la pression artérielle moyenne et de la fréquence
cardiaque semblent plus basses lors de l’émergence sous TIVA.
D’ailleurs, lors du réveil à l’aide de cette technique en pédiatrie et pour
les raisons expliquées plus haut, la qualité de l’émergence
13
semble
assez intéressante.
Désavantages de la TIVA
Les contre-indications liées à l’utilisation du propofol et des opioïdes
s’appliquant pour l’utilisation de la TIVA, il faut donc éviter d’utiliser
cette technique chez un patient présentant une ou l’autre des contre-
indications au propofol et aux autres agents.
Quelques désavantages possibles d’une perfusion de propofol :
douleur au site d’injection ;
possibilité de réactions allergiques ;
croissance microbienne possible.
Effectivement, aucune technique n’est fiable pour surveiller les
concentrations plasmatiques de la médication intraveineuse utilisée
(Eyres, 2004, p. 376)
14
. Certains ajouteront peut-être que dans
l’impossibilité de monitorer la concentration plasmatique de la TIVA, le
risque de réveil peropératoire est plus grand (par rapport à une anesthésie
avec gaz anesthésiques). Lors d’une anesthésie générale balancée,
l’avantage évident est le monitorage des gaz expirés : on peut donc
connaître ce que le patient reçoit vraiment. Cependant, deux auteurs
(Sandin et collab., 2000 ; Nordstrom et collab., 1997) ont cité des études
qui réfutaient ces arguments
14
. Et McCormack (2008) n’appuie pas, lui
non plus, cette théorie
15
. Il suggère, cependant, d’utiliser le moniteur
BIS avec la TIVA.
Gestion de la TIVA
Côté pratique, il faut considérer que l’anesthésie intraveineuse totale
demande plus de préparation pour le personnel et plus de manipulations
que l’anesthésie générale balancée.
En outre, selon Constant et collab. (janvier, 2013) la gestion de
l’infusion de la TIVA en anesthésie pédiatrique est soumis à plusieurs
« covariables physiologiques ». En effet, si le poids du patient est utilisé
comme valeur de référence dans l’ajustement des paramètres chez
l’enfant, on doit aussi considérer l’âge, la maturation, la croissance, la
taille, l’indice de masse maigre, etc. Cest ici que le recours au système
BIS devient fort intéressant, car il permettra de fixer un objectif
clinique
16
pour l’ajustement de la TIVA.
Kétofol
L’une des combinaisons intéressantes dans l’avenir de la TIVA est la
combinaison du propofol et de la kétamine, appelée kétofol. L’un des
principaux avantages du mélange est de réduire les doses individuelles
de chacun des agents qui le composent, ce qui en diminue les effets
secondaires (doses dépendantes). Ainsi, les deux agents provoquent des
effets secondaires qui se font contrepoids
17
, ce qui procure une anesthésie
avec un minimum de répercussion hémodynamique. Il est également
démontré que le kétofol permet d’atteindre un BIS de 40 plus rapidement
qu’avec le propofol seul
18
.
Par ailleurs, considérant la possibilité des opioïdes à provoquer une
bradycardie, et bien que les répercussions du mélange propofol et
opioïdes conservent une qualité satisfaisante pour le maintien de
l’anesthésie, les études comparatives démontrent un certain avantage
à l’induction au mélange kétofol en raison de ses moindres effets
hémodynamiques
19
.
Conclusion
Cette technique est encore peu utilisée en salle dopération. La technique
TIVA demeure une technique fort intéressante en anesthésie.
Dailleurs, certains anesthésistes l’utilisent fréquemment. De
nombreuses études (dont une quinzaine utilisés pour la rédaction de cet
article) font déjà état de la TIVA, dont plusieurs en anesthésie pédiatrique.
Il serait cependant intéressant d’en apprendre davantage sur la TIVA
en regard des coûts d’utilisation, des risques et complications et de la
période postopératoire.
L’une des combinaisons intéressantes dans l’avenir de la TIVA
est la combinaison du propofol et de la kétamine, appelée kétofol.
»
«
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•••
l’inhaloVol. 32, N
o
1avril 2015 13
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14 EYRES, op. cit.
15 MCCORMACK, op. cit.
16 CONSTANT, RIGOUZZO, LOUVET, op. cit.
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fentanyl ». Spanish Journal of Anesthesiology and Resuscitation, vol. 49, n
o
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14 l’inhaloVol. 32, N
o
1avril 201514 l’inhaloVol. 32, N
o
1avril 2015
Avantages de l’anesthésie
intraveineuse totale (TIVA)
par Line Prévost, inh., réd. a., coordonnatrice aux communications, OPIQ.
Librement adapté de LAUDER, G.R. 2015. « Total intravenous anesthesia will supercede
inhalational anesthesia in pediatric anesthetic practice ».
Pediatric Anesthesia
, vol. 25, n
o
1, p. 56.
[En ligne] [http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/pan.12553/full] (consulté le 18 février 2015).
compétence
9
l’inhaloVol. 32, N
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1avril 2015 15l’inhaloVol. 32, N
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1avril 2015 15
On l’a vu dans l’article précédent, l’arrivée sur le
marché d’agents intraveineux comme le propofol,
les opioïdes de courte durée, le midazolam et le
dexmedetomidine, a révolutionné les stratégies
anesthésiques, surtout chez la clientèle
pédiatrique, avec l’apparition de l’anesthésie
intraveineuse totale. Voici un survol de ses
nombreux avantages — et quelques
inconvénients.
As we have seen in the previous article, the arrival
on the market of intravenous agents such as
propofol, short-term opioids, midazolam and
dexmedetomidine, has revolutionized anesthetic
strategies, especially for the pediatrics clientele,
with the arrival of total intravenous anesthesia.
Here is a brief account of its many benefits...
and some of its drawbacks.
1.1. Nausée et vomissement postopératoires
L
incidence des nausées et vomissements postopératoires
(NVPO) est de 20 % à 30 %, moins de 24 h après la
chirurgie
1
. Létiologie des NVPO est multifactorielle et
implique l’individu (p. ex. mal des transports connu),
l’anesthésique utilisé et les facteurs de risque associés au type de
chirurgie (p. ex. : correction de strabisme, chirurgie ORL, laparotomie
et chirurgie gynécologique). En raison des propriétés antiémétiques
du propofol, la TIVA réduit les NVPO comparés à l’anesthésie tradi-
tionnelle par inhalation
2,3
.
1.2. Voies aériennes
L’anesthésie intraveineuse totale avec le propofol produit des changements
positifs sur la fonction respiratoire comme une réduction de la réactivité
des voies aériennes (moins de laryngospasme et de bronchospasme),
une bronchodilatation, l’amélioration de la fonction ciliaire, la préser-
vation du mécanisme de vasoconstriction pulmonaire hypoxique
*
et
moins de toux à l’émergence
4
.
En outre, la TIVA engendre moins de toux et d’instabilité hémody-
namique pendant l’émergence en comparaison avec l’anesthésie générale
balancée
5
. Cet effet sur la réactivité des voies aériennes s’avère un
1. AVANTAGES DE LA TIVA (voir tableaux)
16 l’inhaloVol. 32, N
o
1avril 2015
•••
Tableau 1. Parmi les principaux avantages de la TIVA (liste non exhaustive) (Lauder, 2015
36
)
Critères Avantages
Cliniques
Réduction des nausées et vomissements postopératoires
Réduction de la réactivité des voies aériennes
Réduction du risque de laryngospasme et bronchospasme
Bronchodilatation
Amélioration de la fonction ciliaire respiratoire
Réduction de délire d’émergence
Neuroprotection
Réduction de la pression intraoculaire
Préservation de la pression dans l’oreille moyenne
Meilleur contrôle de la douleur
Réduction de la production des hormones de stress
Meilleure qualité et vitesse de récupération postopératoire augmentée
Amnésie/moins d’éveil peropératoire
Anesthésie de choix pour
Myopathies congénitales hétérogènes et suspicion d’hyperthermie maligne
Maladies neuromusculaires (prévient l’hyperpyrexie et la rhabdomyolyse)
Neurochirurgie
Chirurgie pour correction de scoliose avec monitorage de potentiel évoqué
(sensoriel et moteur)
Chirurgie de l’oreille moyenne
Historique de nausées et vomissements sévères
Bronchoscopie/laryngoscopie
Maintien de la respiration spontanée
(particulièrement utile pour les procédures effectuées hors du bloc opératoire)
Anomalies connues de repolarisation du myocarde
Usage
Titrage facile
Sédation lors de transfert
Anesthésie/sédation de choix de pair avec une anesthésie régionale
Peu coûteux
Faible risque de réaction anaphylactique (1/60 000)
Peut être utilisée chez sujet avec allergie connue aux œufs ou au soya
Système de boucle fermée à l’étude
Évite les complications
spécifiques aux agents
inhalés
Absence de pollution atmosphérique
Absence de toxicité organique
Peur du masque (chez l’enfant surtout)
Évite les risques de convulsions associées au sevoflurane
* La vasoconstriction pulmonaire hypoxique est un phénomène physiologique dans lequel
se contractent les artères pulmonaires en présence d’une hypoxie sans hypercapnie,
redirigeant le flux sanguin vers les alvéoles avec une teneur plus élevée en oxygène.
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•••
18 l’inhaloVol. 32, N
o
1avril 2015
avantage clinique en pédiatrie où il a été démontré que, sous TIVA, les
enfants sont moins à risque d’un laryngospasme ou d’un bronchospasme
pendant l’anesthésie et à la salle de réveil. La TIVA est donc l’anesthésie
de choix chez les enfants présentant un risque accru d’hyperréactivité
(asthme, chirurgie ou infection des voies aériennes supérieures de voies
respiratoires
6
). Le maintien du mécanisme de vasoconstriction
pulmonaire hypoxique et les autres avantages respiratoires mentionnés
ci-dessus militent également en faveur de la TIVA pour des chirurgies
pulmonaires (isolement du poumon).
1.3 Utilisation
Historiquement, l’induction par inhalation de gaz anesthésiques s’avérait
le meilleur choix lorsqu’on souhaitait maintenir la respiration spontanée
pendant l’anesthésie. Cependant, bien que le propofol émousse la réponse
des chémorécepteurs à PaCO
2
(dépression respiratoire selon la dose),
cest tout à fait réalisable avec la TIVA
6,7
. Ainsi, pour maintenir une
respiration spontanée avec la TIVA, il faut considérer certains facteurs :
l’âge de l’enfant, une lente induction pour maintenir la PaCO
2
normale
8
,
l’effet spécifique de l’agent utilisé sur le rythme respiratoire
9,10,11
et les
cibles prédites lors du monitorage de la fonction cérébrale et du rythme
respiratoire
12
.
La ventilation spontanée est indiquée en présence d’un corps
étranger inhalé pour maximiser le rapport ventilation/perfusion, pour
empêcher le déplacement de l’objet, l’hyperinflation et le barotraumatisme
ipsilatéral
13
. La TIVA est aussi idéale pour des procédures où il est
important de ne pas être dépendant des voies aériennes pour l’anesthésie
telles que l’endoscopie bronchique, où l’intubation trachéale peut
obstruer la visualisation ou l’accès chirurgical
11
. Le non-recours aux
curares pour un blocage neuromusculaire et la prévention de la pollution
gazeuse au secteur chirurgical immédiat figurent aussi dans les avantages.
La TIVA peut également s’avérer fort utile, dans des mains expérimentées,
lors de suspicion ou d’intubation difficile connue.
L’anesthésie intraveineuse totale permet un maintien facile et sûr de
la respiration spontanée, une récupération rapide et de bonne qualité.
Comme elle ne nécessite pas l’usage d’une machine d’anesthésie, elle est
transportable et son monitorage simple. Par conséquent, la TIVA est la
technique de choix — au bloc opératoire ou à l’extérieur de celui-ci —
pour des procédures sécuritaires comme l’insertion de lignes pour un
monitorage effractif, les techniques régionales, certaines procédures
radiologiques effractives ou non, la résonance magnétique, les interven-
tions endoscopiques, les procédures mineures (changement de pansement
chez les brûlés, injections de toxines botuliques, etc.) et certaines procé-
dures en oncologie (biopsie de la moelle osseuse, ponction lombaire)
14
.
1.4 Émergence
Le délire d’émergence se rencontre souvent, particulièrement après une
anesthésie avec sevoflurane, chez les enfants de 2 à 6 ans
15
. Il peut prédis-
poser au développement de comportements mésadaptés et de pertes de
mémoire durables
16
. Le profil métabolique (détection des produits du
métabolisme) des cerveaux des enfants ayant subi une anesthésie
•••
L’anesthésie intraveineuse totale permet un maintien facile et sûr
de la respiration spontanée, une récupération rapide et de bonne qualité.
Comme elle ne nécessite pas l’usage d’une machine d’anesthésie,
elle est transportable et son monitorage simple.
»
«
Tableau 2. Parmi les inconvénients de l’anesthésie intraveineuse totale (liste non exhaustive) (Lauder, 2015
36
)
Critères Inconvénients
Cliniques
Contamination bactérienne
Syndrome de perfusion du propofol (propofol infusion syndrome [PRIS])
N’est pas l’anesthésie de choix pour certaines myopathies
(métaboliques et mitochondriques)
Événements d’excitation avec le propofol
Neurotoxicité potentielle sur le cerveau en développement
Acidose lactique/métabolique
Hypertriglycéridémie et cas rapportés de pancréatite
Prudence en raison de la
longue demi-vie du propofol
Long cas de neurochirurgie ou en néonatologie
Obésité
Prudence en raison de la
dépression myocardique
(dose-dépendante) et de la
vasodilatation périphérique
Instabilité cardiovasculaire
Cardiomyopathie
Usage
Pas d’accès veineux
Pas de pompe à perfusion
Douleur à l’injection
Pas de moniteur pEEG disponible
Infiltration ou débranchement de l’infusion
Propofol inutilisé et jeté augmente les coûts
Seringues et tubulures dispendieuses et non respectueuses de l’environnement
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.
20 l’inhaloVol. 32, N
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1avril 2015
générale avec le sevoflurane ou le propofol a prouvé que l’anesthésie
avec sevoflurane est associée à des concentrations plus élevées de lactate
et de glucose dans le cortex pariétal lié avec l’incidence de délire
postopératoire
17
. Avec l’utilisation d’un outil bien validé pour mesurer
le délire d’émergence, on a démontré qu’il y a une réduction de l’incidence
de celui-ci après une anesthésie avec TIVA comparé au sevoflurane chez
les enfants de 2 à 6 ans lors d’une chirurgie pour la correction du
strabisme
18
. Il est important de noter que la TIVA nempêche pas le délire
d’émergence si une induction avec sevoflurane précède l’infusion de
TIVA
15
. L’utilisation de la dexmedetomidine comme adjuvant pourrait
bien avoir un rôle synergique avec le propofol dans la prévention du délire
d’émergence
19
.
1.5 Neuroprotection
Le propofol est un vasoconstricteur cérébral dose-dépendant qui réduit
le débit sanguin cérébral, abaisse la consommation d’oxygène du
cerveau (cerebral metabolic rate of oxygen [CMRO
2
]) et la pression
intracrânienne et réduit l’œdème cérébral
20,21
. Le propofol préserve
également l’autorégulation cérébrale et la réactivité vasculocérébrale
au CO
2
(CCO
2
R)
22,23
et peut aussi avoir un effet neuroprotecteur après
une période d’hypoxie, une ischémie cérébrale et une lésion cérébrale
traumatique.
De plus, la réduction de l’incidence du délire d’émergence, tel que
décrit plus haut, peut aussi être engendrée par un effet neuroprotecteur
17
.
Pour toutes ces raisons, le propofol semble donc être un agent de choix
pour les procédures neurochirurgicales en présence d’une pression
intracrânienne élevée ou d’œdème cérébral.
1.6 Amnésie et éveil peropératoire
Le risque d’éveil pendant l’anesthésie pédiatrique est inférieur avec la
TIVA (0,2 %) comparée à l’anesthésie avec inhalation de gaz (5 %)
24
.
L’amnésie et l’amnésie rétrograde conférées par le propofol, même après
la sédation procédurale consciente, est l’un des facteurs évoqués pour
l’expliquer
25
. Le risque potentiel d’éveil peropératoire avec TIVA peut
être réduit en évitant les curares et par l’utilisation concomitante du BIS
(de l’anglais Bispectral Index : surveillance de l’index bispectral
*
)
26
, mais
selon Irwin et Schraag
27
, plus d’évidence sont à prouver avant de conclure
que leur utilisation réduit de façon significative l’éveil postopératoire
avec souvenir.
1.7 Réduction de la pression intraoculaire
La perte de vision après une chirurgie non ophtalmique est principalement
due à une neuropathie optique ischémique antérieure (NOIA)
28
. La
congestion veineuse de l’orbite fait augmenter la pression intraoculaire
(PIO) et réduit ainsi la perfusion, ce qui prédispose à l’ischémie aiguë de
la tête du nerf optique par occlusion des artères ciliaires postérieures ou
de leurs branches. Il y a un certain débat actuellement quant à savoir si
l’utilisation du propofol est plus efficace que les volatils dans la prévention
d’une augmentation de la pression intraoculaire pendant l’anesthésie et
la chirurgie. Certains ne rapportent aucune différence entre l’anesthésie
avec volatils et le propofol
29,30
tandis que d’autres signalent que le propofol
est supérieur
31,32
. Récemment, Yoo et ses collaborateurs
33
ont démontré
que le propofol est supérieur au sevoflurane pour empêcher la hausse de
la PIO liée à la laparoscopie en position de Trendelenbourg.
Les facteurs prédisposant à une PIO élevée sont l’âge (> 40 ans), la
présence de comorbidité (tabagisme, hypertension artérielle, diabète,
hypercholestérolémie, maladie vasculaire) et le glaucome. Leffet à court
terme de fluctuations de la PIO et la prédisposition à la NOIA chez les
enfants ne sont pas connus, mais le choix de l’agent anesthésique est un
facteur important évident lorsqu’on surveille et mesure la PIO lors de
longues chirurgies où les patients sont à risque de développer une NOI
comme lors de chirurgie correctrice de la colonne.
1.8 Peu coûteux
Le propofol a toujours été considéré plus cher que les agents anesthésiques
volatils. Lachat des pompes à infusion et les coûts liés à leur utilisation
et à leur entretien sont les arguments souvent avancés comme argument,
mais, au final, en comparaison avec l’acquisition et aux coûts d’entretien
des vaporisateurs, il y a peu de différence. Toutefois, le maintien de
l’anesthésie avec le propofol est moins coûteux qu’avec le sevoflurane
ou le desflurane.
En outre, l’utilisation d’un moniteur de l’index bispectral, couplée au
titrage de propofol, a démontré une réduction du temps de rétablisse-
ment de 40 % et l’obtention d’un congé plus rapide
34
. Ceci de pair avec
la qualité de l’anesthésie procurée avec la TIVA peut représenter une
importante économie quant au roulement du bloc opératoire.
•••
* Le BIS est basé sur l’EEG des lobes frontaux, lequel reflète le niveau d’hypnose. Il est
calculé à partir de paramètres sélectionnés, issus de l’analyse spectrale et bispectrale
de l’EEG, capable de distinguer au mieux différents niveaux d’hypnose ou de sédation.
À la différence de l’analyse spectrale, l’analyse bispectrale estime la relation de phase
entre les composantes de l’EEG. Elle quantifie le degré de synchronisation du signal EEG,
lequel varie lorsque l’état hypnotique du patient change.
l’inhaloVol. 32, N
o
1avril 2015 21
2. INCONVÉNIENTS DE LA TIVA (voir tableau 2, p. 18)
Plusieurs des inconvénients rapportés concernent surtout des facteurs
pratiques plutôt que pharmacologiques. Deux des inconvénients les plus
souvent mentionnés méritent que l’on s’y attarde : l’accès intraveineux
nécessaire à l’utilisation et la douleur à l’injection.
2.1 Accès intraveineux
Un accès veineux de qualité est primordial avant l’induction avec la TIVA.
L’anesthésie topique, l’utilisation des solutés ou des lignes centrales dé
en place aident à réduire au minimum l’inconfort ou le recours à la
ponction. Cependant, même en présence d’un accès IV difficile anticipé
ou de la peur des aiguilles, on peut induire l’anesthésie avec des volatils
et commencer la TIVA une fois l’accès veineux établi et les volatils cessés.
2.2. Douleur à l’injection
La douleur à l’injection du bolus de propofol est commune et peut être
amoindrie par une injection de lidocaïne avant ou avec le propofol, un
traitement préparatoire avec des agents tels que les opioïdes ou la
kétamine et l’utilisation du propofol formulé dans un solvant différent
(émulsion à chaînes moyennes de triglycérides ou une formulation
soluble dans l’eau)
35
. L’utilisation d’une veine de plus gros calibre peut
également aider à réduire la douleur à l’injection.
CONCLUSION
Lanesthésie intraveineuse totale peut être utilisée dans la plupart des
secteurs de l’anesthésie pédiatrique : interventions chirurgicales,
dations procédurales au bloc opératoire ou à l’extérieur de celui-ci.
Avec les recherches sur le sujet et une utilisation clinique plus étendue,
les nombreux avantages de la TIVA sont apparus et ont conduit à un
changement dans la pratique. Ce qui fait dire à Lauder
36
que la TIVA
supplantera éventuellement l’anesthésie traditionnelle aux agents
volatils en anesthésie pédiatrique.
•••
22 l’inhaloVol. 32, N
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Références
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24 l’inhaloVol. 32, N
o
1avril 2015
L
a Direction de santé publique de Montréal a émis un appel
à la vigilance au sujet de l’usage de la cigarette électronique
lors de traitements d’oxygénothérapie. L’appel fut lancé à la
suite d’un incident impliquant une cigarette électronique
survenu au domicile d’une personne sous oxygénothérapie. Les résultats
de l’enquête menée à Montréal ont démontré que l’utilisation de la
cigarette électronique chez les personnes recevant de l’oxygénothérapie
pouvait être associée à un risque d’incendie et d’explosion.
Dans cette foulée, le Directeur national de santé publique du Québec
en appelle également à la vigilance des médecins et intervenants du
réseau de la santé et des services sociaux. La sécurité des dispositifs
utilisés dans les cigarettes électroniques et des accessoires de ces produits,
notamment lors de la recharge de la pile, peut constituer un enjeu dans
ce contexte. En effet, d’autres cas d’incendies et d’accidents (blessures,
brûlures et décès) ont été rapportés ailleurs dans le monde. La cigarette
électronique ne doit pas être utilisée ou rechargée à proximité d’un
appareil d’oxygénothérapie ou d’une source d’oxygène.
RECOMMANDATION
Le Directeur national de santé publique, tout comme la Direction de
santé publique de Montréal, recommande d’informer les patients sous
oxygénothérapie ainsi que leur entourage que la cigarette électronique
peut produire une étincelle pendant son utilisation ou son chargement
et provoquer un incendie.
Minimalement, les mesures de sécurité suivantes concernant la
manipulation et l’utilisation d’un appareil d’oxygénothérapie à domicile
ou de déambulation devraient être appliquées :
ne pas utiliser la cigarette électronique en même temps
que l’oxygène ;
ne pas approcher à moins de trois mètres d’une personne
utilisant une cigarette électronique ;
ne pas recharger une cigarette électronique à une distance
de moins de trois mètres de l’appareil.
Cigarette électronique
et oxygénothérapie
Source : Direction générale de santé publique
APPEL À LA VIGILANCE
l’inhaloVol. 32, N
o
1avril 2015 25
élections 2015
CONSEIL D’ADMINISTRATION
ÉLECTIONS AUX POSTES D’ADMINISTRATEURS
Les membres de l’Ordre professionnel des inhalothérapeutes du Québec sont priés de noter que des
élections auront lieu cette année aux postes d’administrateurs de l’Ordre dans cinq des huit régions
électorales.
Vous trouverez dans les pages qui suivent les renseignements pertinents sur les procédures d’élection
et le bulletin de présentation des candidatures. Ce bulletin peut être imprimé. Tout bulletin de
présentation doit parvenir à la soussignée au siège social de l’Ordre, avant 16 h, le 21 avril 2015.
Il y aura élection si le nombre de candidats est supérieur au nombre de postes à combler.
La directrice générale et Secrétaire,
Josée Prud’Homme, Adm.A., M.A.P.
CALENDRIER DES ÉLECTIONS 2015
Les élections des membres au Conseil d’administration de l’Ordre dont le mandat vient à échéance
en 2015 se dérouleront selon l’échéancier suivant :
FIN DE LA PÉRIODE DE MISE EN CANDIDATURE :
LE MARDI 21 AVRIL 2015 à 16 h
PÉRIODE DE VOTATION :
DU 27 AVRIL AU 21 MAI 2015 à 16 h
CLÔTURE DU SCRUTIN :
LE JEUDI 21 MAI 2015 à 16 h
DÉPOUILLEMENT DU SCRUTIN :
LE MERCREDI 27 MAI 2015 à 10 h
AU SIÈGE SOCIAL DE L’ORDRE
ENTRÉE EN FONCTION DES ÉLUS :
LE VENDREDI 6 NOVEMBRE 2015 CONFIRMER)
(Lors de la première réunion du Conseil d’administration qui suit la tenue de l’assemblée générale annuelle)
26 l’inhaloVol. 32, N
o
1avril 2015
RENSEIGNEMENTS IMPORTANTS
Éligibilité pour être candidat et voter
Peuvent être candidat et voter tous les membres en règle
de l’OPIQ inscrits au Tableau de l’Ordre le 6 avril 2015, soit
le 45
e
jour avant la date fixée pour la clôture du scrutin, et
qui le sont demeuré(e)s, jusqu’à la date de réception de
leur bulletin de vote. Les membres dont le droit d’exercer
des activités professionnelles est limité ou suspendu ou qui
sont radiés perdent leur éligibilité pour l’élection en cours.
Parmi ceux dont l’exercice des activités professionnelles
est limité, on retrouve notamment les membres détenteurs
de permis temporaires, de permis spéciaux et de permis
restrictifs.
Procédures d’élection
Un inhalothérapeute ne peut poser sa candidature que
dans une région il a son domicile professionnel.
Le bulletin de présentation doit être signé par le candidat
et cinq (5) membres inscrits au Tableau de l’Ordre qui ont
leur domicile professionnel dans la région se présente
le candidat.
Le bulletin doit être retourné au Secrétaire de l’Ordre
au moins 30 jours avant la date fixée pour la clôture du
scrutin, soit au plus tard à 16 h le 21 avril 2015. Il peut être
retourné en personne, par courriel ou par télécopieur
(514 931-3621).
Le bulletin de présentation des candidats doit être
accompagné d’une photographie récente mesurant
au plus 7 cm sur 10 cm et d’un court texte établissant
le curriculum vitæ du candidat ainsi que ses objectifs,
sur une seule feuille mesurant au plus 22 cm sur 28 cm.
Le Secrétaire doit en transmettre copie à chacun des
membres ayant droit de vote dans une région un
administrateur doit être élu.
Veuillez prendre note que votre texte sera photocopié
à partir de l’original que vous nous aurez fait parvenir,
sans aucune modification, et que vous devez vous
conformer à l’exigence d’une feuille de 22 centimètres
sur 28 centimètres, incluant votre photo.
Ce court texte et cette photographie seront disponibles
sur le site Web de l’OPIQ à compter du début de la période
de votation, soit le 27 avril 2015 jusqu’à la clôture du
scrutin, soit le 21 mai 2015 à 16 h.
Envoi des documents aux membres
Dès la fin de la période de mise en candidature, si le
nombre de candidats est supérieur au nombre de postes
à combler, le Secrétaire de l’Ordre transmet à chacun
des membres ayant droit de vote dans la région un
administrateur doit être élu, les documents suivants :
7 un bulletin de vote certifié indiquant le nom des
candidats(e)s ainsi qu’une enveloppe destinée à
recevoir ce bulletin (enveloppe intérieure) et sur
laquelle est inscrit « Bulletin de vote » ;
7 une enveloppe-réponse préadressée au Secrétaire
de l’Ordre et sur laquelle est écrit le mot « Élection » ;
7 le curriculum vitæ et la photo de chaque candidat,
le cas échéant si conformes au format demandé.
POSTES À POURVOIR EN 2015
7 Trois (3) des cinq postes de la région de Montréal ;
7 Un (1) poste dans la région de l’Estrie ;
7 Un (1) poste dans la région de l’Outaouais
et de l’Abitibi-Témiscamingue ;
7 Un (1) poste dans la région de Québec,
de la Chaudière-Appalaches, du Bas-Saint-Laurent
et de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine
;
7 Un (1) poste dans la région du Saguenay–Lac-Saint-
Jean, de la Côte-Nord et du Nord-du-Québec.
COMPOSITION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
7 Le Conseil d’administration de l’Ordre professionnel
des inhalothérapeutes du Québec est composé
de 17 administrateurs dont 13 élus par les membres
et 4 nommés par l’Office des professions du Québec.
7 Les administrateurs sont élus pour un mandat de 4 ans.
7 Le président est élu pour un mandat de 4 ans ou
pour la durée non écoulée de son mandat en tant
qu’administrateur si celle-ci est moins de 4 ans.
Il est désigné par suffrage des administrateurs élus
par scrutin secret.
élections 2015
l’inhaloVol. 32, N
o
1avril 2015 27
BULLETIN DE PRÉSENTATION
POUR L’ÉLECTION À UN POSTE D’ADMINISTRATEUR DE L’OPIQ
Nous, soussignés, membres en règle de l’Ordre professionnel des inhalothérapeutes du Québec,
ayant notre domicile professionnel dans la région de
proposons comme candidat à la prochaine élection tenue dans cette région,
(nom)
(adresse)
Je, exerçant principalement ma profession dans la région
de
et proposé dans le bulletin de présentation ci-dessus,
consens à être candidat au poste d’administrateur pour cette région. Je suis membre en règle de
l’Ordre.
Veuillez trouver sous pli :
7 ma photographie récente (mesurant au plus 7 cm par 10 cm) ;
7 un résumé établissant mon curriculum vitæ et énonçant mes objectifs
(sur une feuille mesurant au plus 22 cm par 28 cm).
En foi de quoi, j’ai signé à
, ce
e
jour de 2015.
(signature)
NOM ET PRÉNOM DU MEMBRE
NUMÉRO
DE PERMIS DATE
ADRESSE DU LIEU
OÙ LE MEMBRE A SON
DOMICILE PROFESSIONNEL SIGNATURE DU MEMBRE
élections 2015
28 l’inhaloVol. 32, N
o
1avril 2015
DOMICILE PROFESSIONNEL
En vertu de l’article 60 du Code des professions, le domicile professionnel d’un membre est le lieu il
exerce principalement sa profession. Les membres doivent aviser le Secrétaire de tout changement de
domicile dans les trente (30) jours du changement.
Aux fins électorales, le domicile professionnel des membres est réputé être leur lieu de travail principal,
tel que spécifié sur votre avis de cotisation. C’est donc le lieu vous exercez principalement votre
profession qui déterminera la section où vous pourrez poser votre candidature, signer le bulletin de
présentation d’un candidat et exercer votre droit de vote.
Si vous n’exercez pas votre profession, le lieu de votre résidence personnelle constitue votre domicile
professionnel.
Si vous désirez modifier dès maintenant votre domicile professionnel, il faut donc nous en faire part
avant le 5 avril 2015.
RÉGIONS ÉLECTORALES NOMBRE DE POSTES ADMINISTRATEURS ACTUELS
Montréal 3
Roselyne Hétu, inh.
Jocelyn Vachon, inh.
Michèle Vincent Félix, inh.
Estrie 1 Nathalie Lehoux, inh.
Outaouais et Abitibi-Témiscamingue 1 Isabelle Truchon, inh.
Québec, Chaudière-Appalaches,
Bas-Saint-Laurent et Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine
1 Geneviève Chevrier, inh.
Saguenay–Lac-Saint-Jean, Côte-Nord
et Nord-du-Québec
1 Karine Pellerin, inh.
élections 2015
ANS DE RECONNAISSANCE
élections 2015
41
e
congrès
6 et 7 novembre 2015, Fairmont Le Château Frontenac, Québec
ANS DE RECONNAISSANCE
30
ANS D’INSPIRATION
50
30 l’inhaloVol. 32, N
o
1avril 2015
Angèle D.* inhalothérapeute, constate chez un patient qu’elle suit
depuis longtemps une condition incompatible avec la conduite
d’un véhicule routier. Son professionnalisme et son sens civique
lui dictent pourtant de faire quelque chose, mais quoi ? Elle ne
sait trop que faire…
L
a présente chronique vise à identifier l’étendue des pouvoirs
de l’inhalothérapeute quant à la possibilité de rapporter à la
Société d’assurance automobile du Québec (SAAQ) une condition
médicale incompatible avec la conduite d’un véhicule routier.
Elle est librement inspirée du rapport de l’enquête d’août 2010 du
coroner Luc Malouin, rendu à la suite d’un accident mortel impliquant
un conducteur âgé de 86 ans. Le gendre de ce dernier avait remarqué,
quelques mois avant l’accident fatal, qu’il était parfois désorienté. Des
périodes de confusion, surtout en fin de journée, sont aussi rapportées
par les intervenants de la résidence pour personnes autonomes et semi-
autonomes dans laquelle le conducteur avait emménagé. Dans ses
conclusions, le coroner Malouin réitère l’importance pour le personnel
soignant et la famille de signaler à la SAAQ toute condition médicale
pouvant affecter négativement la capacité de conduire d’une personne.
Cadre juridique applicable
Le Règlement sur les conditions daccès à la conduite d’un véhicule routier
relatives à la santé des conducteurs décrit l’ensemble des conditions médicales
et indique, aux articles 57 et 58, qu’une insuffisance respiratoire, légère
ou importante, peut être, totalement ou en partie, incompatible avec
la conduite d’un véhicule routier. Considérant que l’inhalothérapeute
assure, en collaboration avec d’autres intervenants, le suivi clinique
des patients avec insuffisance respiratoire, nous pouvons concevoir
qu’il détient des informations pertinentes sur leur capacité de conduire.
Toutefois, l’inhalothérapeute peut-il faire rapport à la SAAQ et dévoiler
des informations d’ordinaire couvertes par le secret professionnel ?
Toute information récoltée dans le cadre d’une relation théra-
peutique entre un professionnel et un patient est visée par la règle
du secret professionnel prévue à l’article 60.4 du Code des professions.
Plus spécifiquement, pour l’inhalothérapeute, c’est l’article 21 du
Code de déontologie des inhalothérapeutes du Québec qui s’applique. Il faut
aussi se rappeler que les professionnels qui travaillent dans un
établissement de santé et de services sociaux (CLSC, CHSLD, CH ou
CSSS) doivent également assurer la confidentialité du dossier médical
selon la Loi sur les services de santé et services sociaux en vertu des
articles 19 et suivants.
Cependant, certaines exceptions ont été prévues par le législateur
et, dans ces cas, il sera permis de passer outre au secret professionnel
ou à la confidentialité du dossier médical. En ce qui concerne le Code de
la sécurité routière
(ci-après le « Code »), les articles 603 et 605 prévoient
la possibilité de divulguer une information confidentielle, et ce, avec une
protection à l’encontre d’un recours en dommages-intérêts :
§603. Tout professionnel de la santé peut, selon son champ
d’exercice, faire rapport à la Société du nom, de l’adresse,
de l’état de santé d’une personne de 14 ans ou plus qu’il
juge inapte à conduire un véhicule routier, en tenant
compte notamment des maladies, déficiences et situations
incompatibles avec la conduite d’un véhicule routier telles
qu’établies par règlement.
Ordre professionnel
des inhalothérapeutes
du Québec
opiq
Quoi faire lorsqu’un patient
est inapte pour la conduite automobile
par M
e
Magali Cournoyer-Proulx, associée, Lavery, de Billy,
en collaboration avec Bernard Cadieux, inh., M.A.P., M. Sc., syndic, OPIQ.
CHRONIQUE : DÉONTOLOGIE
Liens d’emploi
Un nouvel emploi à titre d’inhalothérapeute ? Que ce
poste soit occasionnel ou permanent, vous devez mettre
à jour votre dossier membre afin d’y inscrire tous vos liens
d’emploi et payer la cotisation afférente.
Ordre professionnel
des inhalothérapeutes
du Québec
opiq
SYNDIC
* Nom fictif.
l’inhaloVol. 32, N
o
1avril 2015 31
Pour l’application du présent article, tout professionnel de
la santé est autorisé à divulguer à la Société les renseigne-
ments qui lui ont été révélés en raison de sa profession.
§605. Aucun recours en dommages-intérêts ne peut être
intenté contre un professionnel de la santé pour s’être
prévalu des dispositions de l’article 603.
Considérant que l’inhalothérapeute est un professionnel de la santé,
l’on pourrait croire qu’il peut se prévaloir de la protection de l’article 605
du Code contre une poursuite en dommages et intérêts d’un client pour
lequel il aurait fait un signalement selon l’article 603 du même Code.
Or, à son article 4, alinéa 14, le Code restreint la définition de
« professionnel de la santé » aux professionnels suivants :
« professionnel de la santé » : une personne qui est titulaire d’un permis
délivré par l’un des ordres ci-après énumérés et qui est inscrite au tableau
de ce dernier :
1⁰ Ordre professionnel des médecins du Québec ;
2⁰ Ordre professionnel des optométristes du Québec ;
3⁰ Ordre professionnel des psychologues du Québec ;
4⁰ Ordre professionnel des ergothérapeutes du Québec ;
5⁰ Ordre professionnel des infirmières et infirmiers du Québec.
»
Ainsi, l’inhalothérapeute ne faisant pas partie des professionnels
identifiés, il ne peut se prévaloir des articles 603 et 605 du Code pour
passer outre au secret professionnel et à la confidentialité du dossier
de son patient (articles 21, 22 et 22.1 du Code de déontologie des inhalo-
thérapeutes du Québec).
Toutefois, si l’inhalothérapeute intervient auprès du patient dans
un contexte multidisciplinaire, en centre hospitalier par exemple, il
serait recommandé de discuter avec l’équipe traitante des craintes
observées quant à la conduite d’un véhicule routier. Nous conseillons
fortement que les observations de l’inhalothérapeute soient consignées
au dossier. Ceci permettrait aux professionnels identifiés au Code et
faisant partie de l’équipe traitante d’évaluer la situation et de déterminer
si un signalement doit être fait selon l’article 603 du Code.
La situation est toutefois plus délicate lorsque l’inhalothérapeute
travaille en privé, sans le soutien d’une équipe multidisciplinaire.
Considérant qu’il ne peut directement faire un signalement à la SAAQ
sans le consentement de son patient, il pourra alors essayer d’obtenir
son consentement pour divulguer l’information pertinente soit à sa
famille ou à son médecin traitant, qui sont des personnes légalement
habilitées à faire un signalement à la SAAQ. En outre, rien n’interdit
à l’inhalothérapeute d’adresser son patient, aux fins de consultation,
à l’un des professionnels visés par les articles 603 et 605 du Code, au
médecin traitant du patient par exemple. Le patient doit cependant
être avisé de l’objectif de la demande de consultation au médecin, soit
la détermination de son aptitude à conduire un véhicule routier.
Responsabilité des employeurs
Vous devez vous assurer que tous vos inhalothérapeutes
soient membres en règle de l’Ordre et que ces derniers
aient une couverture d’assurance responsabilité en lien
avec le lieu d’exercice : public ou privé.
Ordre professionnel
des inhalothérapeutes
du Québec
opiq
SYNDIC
32 l’inhaloVol. 32, N
o
1avril 2015
Compte tenu de l’état actuel du marché immobilier* ainsi que de la
panoplie de solutions hypothécaires offertes sur le marché, comment
choisir le bon produit pour votre situation
?
Prêt à taux fixe ou variable ?
L
orsqu’il est venu le temps de choisir un produit hypothécaire, la
plupart des gens se questionnent notamment s’il est préférable
d’opter pour un taux fixe ou un taux variable.
Le taux variable est généralement moins élevé, mais compte tenu
de la possibilité d’une hausse des taux d’intérêt au cours des prochains
mois, le taux fixe peut sembler être la meilleure option. En réalité, il
n’y a pas de réponse spécifique à ce questionnement, car tout dépend
de vos besoins, de votre situation financière et de votre degré de
tolérance au risque. Par exemple, si le projet en question requiert
l’entièreté de votre budget disponible pour vous loger ou que vous ne
tolérez pas l’idée d’une hausse des paiements dans le temps, le taux
fixe sera probablement plus adapté à votre situation.
Trouver une solution sur mesure
Toutefois, comme les besoins et les attentes diffèrent d’une personne à
une autre en matière de prêts hypothécaires, peut-être serez-vous plus
enclin à choisir un produit qui comblerait votre besoin de sécurité ainsi
que votre désir d’épargner autant que possible. Si tel est le cas,
l’hypothèque sur mesure s’adresse à vous.
Alliant à la fois les avantages d’un prêt à taux fixe et d’un prêt à taux
variable, l’hypothèque sur mesure, par exemple, permet de diversifier
vos termes, vous protégeant ainsi contre les hausses futures de taux,
tout en vous faisant profiter des économies d’intérêts souvent offertes
par les taux à court terme.
Par exemple, vous pourriez séparer votre dette hypothécaire en
deux portions distinctes : une partie en prêt hypothécaire à taux
variable, afin de réaliser des économies d’intérêts, et l’autre en prêt
hypothécaire à taux fixe afin de se protéger d’une éventuelle hausse
de taux.
Un pour tous…
La marge de crédit hypothécaire permet de regrouper l’ensemble des
besoins de financement en une solution unique, pratique, économique
et flexible. Ainsi, vous pouvez y intégrer les prêts hypothécaires
1
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également tout autre besoin de financement, par exemple, un prêt-auto,
des rénovations, des projets de voyage, etc.
De plus, un seul relevé bancaire mensuel pour toutes les transactions
et la possibilité de diviser la marge de crédit hypothécaire en plusieurs
comptes afin de suivre individuellement chacun des projets !
Pour des conseils judicieux, sachez trouver la bonne adresse !
Il existe bien entendu plusieurs combinaisons possibles afin de créer
une solution de financement hypothécaire qui correspond à vos besoins
spécifiques.
N’hésitez pas à consulter votre conseiller pour en savoir davantage
sur les nombreux produits à votre disposition. bnc.ca
FINANCES
Les solutions de financement décrites dans ce document sont sujettes à
l’approbation de crédit de la Banque Nationale du Canada.
Les informations présentées dans cette chronique le sont à titre informatif
seulement et ne sont pas exhaustives. Pour tout conseil concernant vos finances et
pour plus de détails sur nos solutions de financement, veuillez consulter un
conseiller de la Banque Nationale.
Comblez vos besoins avec
des solutions hypothécaires
flexibles et adaptées
par le service de rédaction, Banque Nationale
* Source : Société canadienne d’hypothèques et de logement. 2014. Marché
canadien de l’habitation : les mises en chantier se stabiliseront en 2014 et en
2015. [En ligne] [http://www.cmhc-schl.gc.ca/odpub/esub/61502/61502_2014_
Q01.pdf] (consulté le 10 février 2015).
1 Sous réserve de l’approbation de crédit de la Banque Nationale dans les cas
l’intégration d’un prêt à la marge de crédit entraîne une augmentation de la
limite de crédit autorisé.
1 Le programme fi nancier de la Banque Nationale constitue un avantage offert aux spécialistes de la santé (audiologistes, denturologistes, ergothérapeutes, hygiénistes
dentaires, inhalothérapeutes, opticiens, orthophonistes, pharmacologues, physiothérapeutes, psychologues, sages-femmes, technologistes médicaux et technologues
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preuve de votre statut professionnel vous sera demandée. 2 Compte bancaire avec privilège de chèques. 3 Financement octroyé sous réserve de l’approbation de crédit
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34 l’inhaloVol. 32, N
o
1avril 2015
Les chambres d’inhalation
par Nabile Boukhettala, Ph.D., Romuald Verjus, Ph.D. et Emeline Furon, Ph.D.
PUBLIREPORTAGE
1 SIM, S.H. 2009. « Inappropriate techniques used by internal medicine residents
with three kinds of inhalers : Changes after a Single Teaching Session ».
J Asthma, vol. 46, n
o
9, p. 944-950.
L
es chambres d’inhalation ont vu le jour dans les années 1980,
sous l’impulsion des fabricants de médicaments pour le traitement
de l’asthme présentés en aérosol doseur pressurisé. Le premier
« tube espaceur » avait été décrit par Mauren en 1978.
Leur fonction initiale était de faciliter la prise de ces médicaments
en aérosol doseur pour les patients ne maîtrisant pas la coordination
main–inspiration nécessaire à leur bonne utilisation.
Aujourd’hui, les attentes par rapport aux chambres d’inhalation
ont largement dépassé la seule compensation d’un défaut de synchro-
nisation, même si cette propriété reste essentielle, en effet plus de la
moitié des utilisateurs ont une technique inappropriée
1
.
La participation de la chambre d’inhalation à la sélection des fines
particules et ainsi à l’amélioration de la déposition pulmonaire, à la
réduction des dépôts oropharyngés et à l’amélioration du rapport
efficacité/effets secondaires est devenue un critère essentiel du choix,
notamment chez l’enfant.
Deux critères principaux déterminent la déposition pulmonaire :
la taille des particules ou des agglomérats de particules et la vitesse
du flux inspiratoire.
De nombreux facteurs influent sur ces deux paramètres : forme
des dispositifs d’inhalation et turbulences générées, électrostatique,
résistances à l’inspiration, médicament utilisé.
Le Laboratoire ProtecSom travaille sur tous ces paramètres pour
optimiser la déposition pulmonaire des traitements et notamment
des corticostéroïdes pour lesquels une déposition inappropriée peut
générer des effets secondaires.
Les concepteurs de Tips-Haler ont cherché à agir sur la vitesse
d’inspiration des particules en créant la valve Isobreath® qui oppose à
l’inspiration une résistance calibrée et progressive destinée à réduire la
vitesse du flux inspiratoire tout en assurant l’absence de résistance
lorsque le flux est très faible (bébés) grâce à son ouverture basale. Elle
permet par ailleurs comme dautres valves coniques de diminuer les
turbulences en sortie de chambre.
La forme et le matériau utilisé sont plus destinés à créer dans la
chambre les mouvements qui vont permettre de mieux sélectionner
les fines particules qui vont pénétrer profondément dans l’arbre respi-
ratoire et capter sur les parois les grosses particules qui impacteraient
la langue et la gorge. Les résultats sont déjà là avec les corticoïdes
inhalés même si cette voie de recherche n’a pas encore livré toutes
ses possibilités.
Forte de ces caractéristiques, Tips-Haler améliore la déposition
pulmonaire des médicaments inhalés, notamment des corticoïdes en
diminuant la fraction qui se dépose dans la bouche et la gorge et en
augmentant la fraction qui se dépose dans les fines bronchioles.
Pour conserver les meilleures performances à chaque inhalation,
il est conseillé de laver Tips-Haler à l’eau tiède avec un savon à vaisselle
liquide, de la rincer à l’eau claire et de la laisser s’égoutter et sécher à
l’air. Elle peut être lavée au lave-vaisselle, mais le liquide de rinçage n’est
pas conseillé.
Il est conseillé de remplacer Tips-Haler après un an d’utilisation.
Les matériaux utilisés respectent toutes les normes internationales
et canadiennes en matière de sécurité et n’utilisent pas de BPA dans
leur fabrication.
l’inhaloVol. 32, N
o
1avril 2015 35
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valve Isobreath
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public. Au début, chaque nouveau remède était d’emblée accepté comme ce qu’on pourrait
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36 l’inhaloVol. 32, N
o
1avril 2015
NDLR Cette réflexion sur les médias sociaux – et leur utilisation par des
professionnels tels que les travailleurs sociaux et les thérapeutes conjugaux et
familiaux — est fort bien documentée et toujours d’actualité. Certaines
adaptations ont été apportées au texte original afin de tenir compte de la réalité
de la pratique professionnelle au Québec, notamment pour en ce qui concerne
les lois et les règlements ayant cours au Québec. L’OPIQ remercie M
me
Betteridge,
ainsi que l’OTSTTSO pour l’autorisation de reproduire ce texte.
I
l est difficile de ne pas entendre parler des médias sociaux presque
tous les jours. En 2006, le Commissaire à l’information et à la protec-
tion de la vie privée de l’Ontario décrivait les sites de réseautage social
comme un « phénomène social et technologique important
1
» et les
experts s’accordent pour dire que les médias sociaux sont là pour rester.
La nouvelle technologie en général et les médias sociaux en particulier
ont un impact réel sur la pratique professionnelle des travailleurs sociaux
et des thérapeutes conjugaux et familiaux. Et puisque nous cherchons
toujours à optimiser le fonctionnement social de nos clients, il est essen-
tiel que nous ayons une bonne compréhension des outils technologiques
en vogue auprès de ceux-ci. La technologie et les médias sociaux sont
aussi susceptibles de jouer un rôle croissant dans nos vies personnelles
et professionnelles. Le présent article porte sur certaines questions en
lien avec le Web 2.0 et les notions de compétence, de confidentialité et
de publicité.
Compétences et technologie
Ouvrir un compte individuel sur Facebook peut sembler une décision tout
à fait personnelle, mais ce n’est pas si simple, tel que le confirme cette
situation vécue par un membre de l’OTSTTSO. Exerçant dans le milieu
scolaire, cette personne avait récemment ouvert un compte personnel
Facebook. Pendant ses vacances estivales, une ancienne cliente l’a contacté
via ce compte. Ce professionnel était très préoccupé par l’état d’esprit de
sa cliente ainsi que par son isolement au cours des mois d’été. Même s’il
avait certaines hésitations à la contacter pendant ses vacances, il le fit
quand même, via Facebook, afin de la mettre en relation avec des
ressources communautaires. Lorsqu’il a contacté son ordre professionnel,
cet intervenant sest dit surpris que cette cliente ait pu le contacter. En
fait, il n’était pas au courant des paramètres de confidentialité qu’il
pouvait utiliser pour son compte. Il a donc demandé au service de la
pratique professionnelle de lui proposer une façon de réagir dans l’avenir
face à des situations semblables. En fait, la toute première leçon à tirer
de cette expérience est qu’il faut absolument se renseigner au sujet des
paramètres de confidentialité et de sécurité disponibles avant même
d’ouvrir un compte personnel Facebook :
En tant que professionnels, nous sommes imputables des gestes posés dans
nos vies privées. Dans la cause Lougheed Imports
2
, le tribunal a décidé pour la
première fois que les employés sont responsables dans leur vie professionnelle
des propos tenus dans les médias sociaux. En effet, dans cette cause, des employés
ont été congédiés pour avoir publié sur leur page personnelle Facebook des
commentaires désobligeants et irrespectueux à l’égard de leurs superviseurs.
Même si cela peut sembler un défi de taille que de rester informé dans
un monde technologique en rapide évolution, nous avons, en dernier
ressort, l’obligation professionnelle de le faire. Nous devrions faire les
efforts nécessaires pour être informés de certains aspects de la technologie,
notamment en ce qui concerne les paramètres de confidentialité et de
sécurité, avant de l’utiliser.
ACTUALITÉS
Les médias sociaux
et la pratique professionnelle
Comment protéger la vie privée
et une attitude professionnelle dans un monde virtuel
par Lise Betteridge, MSS, TSI, directrice de la pratique professionnelle,
Ordre des travailleurs sociaux et des techniciens en travail social de l’Ontario (OTSTTSO).
Source
: BETTERIDGE, L. Automne 2011. « Comment protéger la vie privée et une attitude professionnelle dans un monde
virtuel ».
Perspective
, bulletin de l’OTSTTSO. Adapté et paru dans le
Bulletin n
o
119 de l’OTSTCFQ
, hiver2013, p.18-20.
l’inhaloVol. 32, N
o
1avril 2015 37
Le fait de publier accidentellement des informations sur Internet ou sur
notre page personnelle Facebook ne change en rien notre responsabilité ni les
conséquences qui peuvent découler d’un tel geste. Le fait dalléguer une
mauvaise compréhension des paramètres de confidentialité n’est pas en soi
une défense.
Même dans l’exemple du professionnel en vacances qui croyait prendre
une décision strictement personnelle en ouvrant un compte Facebook, les
frontières entre la vie privée et publique, entre la vie personnelle et profes-
sionnelle ne sont pas étanches dans l’univers des médias sociaux.
Ainsi, les questions qui suivent s’imposent avant toute chose :
Quels types d’informations devrions-nous afficher sur notre
page personnelle Facebook
?
Est-ce que d’autres personnes en dehors de notre cercle
d’« amis » proches ont accès à cette information ?
Comment différents sites de médias sociaux varient-ils en
termes de protection des renseignements personnels (Facebook
offre beaucoup plus d’options de confidentialité et de sécurité
que Twitter
) ?
Que faire si nous sommes vus et identifiés dans les pages
Facebook
de membres de notre famille ou de nos amis ?
Quelle est notre responsabilité concernant ces informations,
comment répondre à cette préoccupation ?
Nous devons être conscients que l’information en ligne à notre sujet
est susceptible de changer constamment — que certains éléments
pourraient être présents pour toujours — et que nous avons généralement
peu ou pas de contrôle là-dessus. En ce sens, il serait pertinent de choisir
des paramètres de confidentialité qui nous placent à l’abri, par exemple,
de la rediffusion de photos de nous qui se trouvent sur notre page ou sur
celles de nos amis ou membres de nos familles. Autrement, ces photos
pourraient permettre à des clients (ou à toute personne effectuant une
recherche sur notre nom) de nous identifier. Sinon, nous risquons davoir
une présence sur Facebook sans même en être conscients. De plus, un
client pourrait avoir accès à de l’information inappropriée sur son
professionnel traitant, entraînant ainsi un risque tant pour le profes-
sionnel que pour le client.
En somme, nous devons réaliser que toute information nous concer-
nant, disponible en ligne, peut être vue par des clients, des employeurs
ou des collègues. Il nous appartient également, en tant que professionnel,
de discuter avec nos familles et amis des impacts potentiels que peut
générer toute information concernant nos activités personnelles sur les
médias sociaux.
« Nul professionnel ne peut poser un acte dérogatoire à l’honneur ou
à la dignité de sa profession ou à la discipline des membres de l’ordre
[…]
3
». Article59.2 du Code des professions du Québec. Le professionnel
doit donc s’assurer que les propos qu’il tient notamment dans les médias sociaux
sont appropriés puisque cette disposition s’applique également aux gestes posés
dans la vie privée.
Il pourrait être pertinent d’avoir une discussion avec nos clients quant
aux médias sociaux et leurs impacts sur nos relations professionnelles
avec la clientèle. Cet échange pourrait permettre de déterminer si les
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du vidéoscope exible
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38 l’inhaloVol. 32, N
o
1avril 2015
médias sociaux seront utilisés comme moyen de communication entre
le professionnel et le client et, si oui, quand et comment.
Selon le Code de déontologie des membres de l’OTSTCFQ, « le travail-
leur social ou thérapeute conjugal et familial informe dès que possible
son client de l’ampleur et des conséquences du mandat que ce dernier
lui a confié ou qu’un tiers lui a confié à son sujet et il doit obtenir son
accord à ce sujet
4
. » Les médias sociaux peuvent avoir une incidence sur la
relation entre le membre et le client, se répercutant ainsi sur le mandat.
L’incidence que peuvent avoir les médias sociaux sur le mandat et la relation
professionnelle devient donc un sujet de discussion préalable pertinent.
Protection de la confidentialité
Les sites des médias sociaux comme Twitter, MySpace et Facebook
permettent aux utilisateurs de créer un profil public ou semi-public et de
dialoguer avec d’autres utilisateurs. Cest cette interaction — la possibilité
d’afficher des réponses — qui distingue Web 2.0 de son prédécesseur
(World Wide Web). Nous pouvons, en tant que professionnels, rédiger
et publier des blogues en lien avec nos activités professionnelles ou sur
des questions ou sujets d’intérêt pour nos professions, ou « tweeter » en
réaction avec des éléments d’actualité. Ce changement dans l’utilisation
d’Internet ouvre un grand nombre d’opportunités que nous pouvons
saisir, mais en faisant néanmoins preuve de prudence.
Les blogues (et certaines communautés de pratique) offrent aux
professionnels intéressés la possibilité de se connecter entre eux, peu
importe les contraintes géographiques, d’identifier des questions
communes, de partager leurs connaissances et éventuellement de
défendre des intérêts communs.
Cela dit, ceux dentre nous qui recourent aux médias sociaux doivent
savoir que toute information affichée peut être reprise ailleurs et devenir
impossible à effacer de la Toile. Cela soulève d’importantes questions : le
blogue est-il écrit sur une base personnelle ou professionnelle (en assumant
et en divulguant notre titre professionnel) ? Le blogue respecte-t-il les
normes d’exercice et renvoie-t-il du professionnel une image qu’il souhaite
promouvoir ? Notre employeur a-t-il une politique relative à l’usage des
médias sociaux, y compris des blogues ? Comment s’assurer que l’information
affichée ne contient aucun élément personnel ou qui permette d’identifier
directement ou indirectement des clients ?
Nous devrions toujours réfléchir sur la façon avec laquelle réagirait
un client, un collègue ou un employeur en prenant connaissance de nos
écrits ou de toute information nous concernant accessible via les médias
sociaux. Pourraient-ils se reconnaître, même s’ils ne sont pas nommés ?
De plus, cela pourrait être un manquement à l’obligation de confiden-
tialité que d’inclure de l’information sur son employeur et les pratiques
de l’organisme, ainsi que de l’information au sujet de son équipe.
Il faut être conscient du fait qu’en ce qui concerne la confidentialité,
il n’y a pas de différences, à certains égards, entre la publication
d’informations sur un blogue ou de toute autre façon. Un autre problème
potentiel vient du fait qu’il n’existe aucun moyen technique qui oblige
l’auteur d’un blogue ou d’un commentaire sur le Web à faire une pause
pour prendre du recul et ainsi recourir à son jugement professionnel
avant d’appuyer sur la touche « publier ».
Le recours aux témoignages
Les sections « Commentaires » sur les sites Web sont maintenant monnaie
courante. Cependant, malgré leur efficacité comme outils promotionnels,
les témoignages ne sont pas permis. Les témoignages peuvent créer chez
le client l’illusion qu’il possède une relation différente ou privilégiée
avec un professionnel, en raison du soutien qu’ils lui ont accordé.
À cet effet, comme pour l’ensemble de nos réflexions au sujet des
médias sociaux, il est important de faire appel à notre jugement
professionnel pour évaluer les risques potentiels et, le cas échéant, de
chercher conseil auprès de personnes habilitées.
Le présent article a abordé certaines des questions professionnelles
et éthiques que soulèvent les médias sociaux. Comme cette technologie
continue d’évoluer et d’influer sur nos vies et notre pratique, les
membres devront veiller à être suffisamment informés sur la manière
de les utiliser efficacement et de façon appropriée, dans l’intérêt
véritable de leurs clients.
Notes
1 « Pensez à la protection de votre vie privée lorsque vous choisissez un site de
réseautage social », communiqué de presse du 12 octobre 2006, Bureau du
Commissaire à l’information et la protection de la vie privée : www.ipc.on.ca.
2 Lougheed Imports [2010] B.C.L.R.B.D. 190.
3 Lougheed Imports [2010] B.C.L.R.B.D. 190.
4 Code de déontologie des membres de l’Ordre professionnel des travailleurs
sociaux et des thérapeutes conjugaux et familiaux du Québec, R.R.Q., c. C-26.,
r. 286, art. 3.02.03.
5 Code de déontologie des membres de l’Ordre professionnel des travailleurs
sociaux et des thérapeutes conjugaux et familiaux du Québec, R.R.Q., c. C-26.,
r. 286, 4.03.03.
6 Code de déontologie des membres de l’Ordre professionnel des travailleurs
sociaux et des thérapeutes conjugaux et familiaux du Québec, R.R.Q., c. C-26.,
r. 286, art. 3.06.01.
7 Code de déontologie des membres de l’Ordre professionnel des travailleurs
sociaux et des thérapeutes conjugaux et familiaux du Québec, R.R.Q., c. C-26.,
r. 286, art. 3.06.03.
8 Board of Medical Licensure and Discipline, Consent Order No. C10-156, April 13,
2011.
9 Code de déontologie des membres de l’Ordre professionnel des travailleurs
sociaux et des thérapeutes conjugaux et familiaux du Québec, R.R.Q., c. C-26.,
r. 286, art. 5.04.
ACTUALITÉS
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Notre employeur a-t-il une politique relative à l’usage des médias
sociaux, y compris des blogues ? Comment s’assurer que l’information
affichée ne contient aucun élément personnel ou qui permette
d’identifier directement ou indirectement des clients ?
»
«
l’inhaloVol. 32, N
o
1avril 2015 39
Gérer son image virtuelle…
un enjeu professionnel
par Sylvie Truchon, syndic, en collaboration avec Myriam Brisson et Éric Roy, syndics adjoints,
Ordre des infirmières et infirmiers du Québec.
NDLR Même s’il ne nous est pas directement adressé, le contenu du texte qui
suit s’applique aussi aux inhalothérapeutes.
L
es nouvelles plateformes de communication, dont font partie
les médias sociaux, offrent aux professionnels de la santé plusieurs
avantages : l’accès à des contenus éducatifs, l’optimisation de la
collaboration interprofessionnelle et la capacité de communiquer, au
besoin, en temps opportun, avec le client et sa famille. Ainsi, des établisse
-
ments, des associations professionnelles ou des ordres professionnels
mettent à profit ce type de médias pour la promotion de leurs activités
ou la prise de position stratégique sur certaines questions.
Il faut cependant garder en tête que les réseaux sociaux ont des
caractéristiques propres : ils sont plus directs, plus spontanés, jouissent
d’une grande vitesse de réaction et de propagation. De surcroît,
l’impression d’anonymat derrière le clavier n’est que pure illusion, car
l’information diffusée circule dans l’espace public.
Lorsque les infirmières s’expriment sur ce type de médias, elles
doivent, comme tout citoyen, agir dans le respect de la vie privée d’autrui,
de sa dignité et de sa réputation
1
. De plus, à l’instar des autres profes-
sionnels, elles doivent s’assurer que leur comportement est conforme à
leurs obligations déontologiques.
Une première chronique déontologique portant sur les médias
sociaux
2
a été publiée en 2009 et illustrait, par des exemples, des situa-
tions où pouvaient survenir des enjeux déontologiques liés à l’utilisation
des médias sociaux. En effet, le Bureau du syndic est régulièrement alerté
par de telles situations, notamment celles relatives à l’image et à la
crédibilité de la profession, au secret quant aux renseignements de nature
confidentielle et aux limites de la relation professionnelle.
L’aide-mémoire présenté dans cette chronique fournit aux infirmières
certaines balises ainsi que des rappels, en vue de favoriser une utilisation
judicieuse des médias sociaux.
Aide-mémoire
Pour une utilisation judicieuse des médias sociaux
Balises destinées à l’infirmière.
Éviter tout commentaire ou propos susceptible de nuire
à la réputation, à la vie privée et à la dignité dautrui.
Faire preuve de respect, de modération et de courtoisie à l’égard
des clients, des collègues, d’une organisation ou encore de la
profession, en évitant de faire des remarques désobligeantes à
leur endroit dans les médias sociaux. La vulgarité, l’injure, voire
la médisance n’ont jamais leur place.
Respecter le secret quant aux renseignements de nature
confidentielle, en évitant de nommer un client ou de
communiquer toute information qui pourrait l’identifier.
Éviter, dans les médias sociaux, d’associer ses commentaires ou
propos au nom d’un groupe ou d’un organisme, à moins davoir
un mandat clair en ce sens.
Sassurer du respect des limites de la relation professionnelle,
avant de décider d’entrer ou pas en interaction avec un
utilisateur de médias sociaux.
Gardons à l’esprit que :
des clients, des collègues, de même que l’employeur ou l’ordre
professionnel peuvent avoir accès aux renseignements mis
en ligne ;
les propos ou images diffusés dans le cyberespace circulent
et peuvent être repris et rediffusés ;
il importe de connaître et d’utiliser les paramètres de
confidentialité des médias sociaux ;
il est fortement recommandé de créer des comptes distincts,
afin de bien séparer les informations à caractère privé
de celles liées à la sphère d’activité professionnelle ;
la prudence est de rigueur dans l’usage personnel des médias
sociaux, car il peut entraîner des répercussions sur
le plan professionnel, l’infirmière demeurant soumise à ses
obligations déontologiques.
1 Charte des droits et libertés de la personne, R.L.R.Q., c. C-12, art. 4-5.
2 ORDRE PROFESSIONNEL DES INFIRMIÈRES ET DES INFIRMIERS DU
QUÉBEC. Novembre/décembre 2009. « Médias sociaux et pratique infirmière ».
Le Journal, vol. 6, n
o
3. [En ligne] [http://www.oiiq.org/pratique-infirmiere/
deontologie/chroniques/medias-sociaux-et-pratique-infirmiere]
(consulté le 9 février 2015).
Source : TRUCHON, S. 6 mars 2014. « Gérer son image virtuelle… un enjeu professionnel ».
Portail infOIIQ
. [En ligne] [http://www.infoiiq.org/chronique-deonto/gerer-son-image-virtuelle-un-enjeu-
professionnel/2014] (consulté le 5 février 2015). Reproduction autorisée.
40 l’inhaloVol. 32, N
o
1avril 2015
Joannie, inhalothérapeute depuis déjà plusieurs années, vient tout juste de
recevoir un questionnaire de la part du comité d’inspection professionnelle
de son ordre professionnel. Stylo à la main, elle commence sur-le-champ à
répondre aux questions une à une. Embêtée quant à la réponse à apporter
à la question numéro 7, Joannie décide de prendre une pause Facebook
quelques minutes.
Une idée lui traverse alors l’esprit : pourquoi ne pas solliciter l’aide de ses
amis virtuels, parmi lesquels comptent plusieurs collègues, pour répondre
à la question ? Une fois la question transcrite textuellement, prête à être
partagée sur son « mur Facebook », Joannie hésite à appuyer sur la touche
« publier »...
L
a tentation de Joannie s’inscrit dans la récente tendance de
partager tout et n’importe quoi sur les réseaux sociaux. En effet,
en plus d’être un moyen de transmission d’informations et de
communication, ces plateformes permettent d’échanger avec parents,
amis et collègues en un seul clic. Toutefois, la virtualité et l’instantanéité
de ces outils de communication laissent parfois faussement croire aux
utilisateurs que tout peut y être librement partagé. Or, cette accessibilité
à l’information ne doit pas mener les professionnels à faire fi de leurs
obligations déontologiques ou encore à mettre en péril la mission
d’intérêt public dévolue à un ordre professionnel.
Dans le cas présent, il importe de rappeler que le questionnaire
d’inspection professionnelle s’inscrit dans la tâche du comité de surveiller
l’exercice de la profession par les membres de l’Ordre en s’assurant de la
compétence professionnelle de chacun d’entre eux, telle que le prévoit
l’art. 112 du Code des professions
1
:
112. Le comité surveille l’exercice de la profession par les membres de l’ordre.
[…]
À la demande du Conseil dadministration, le comité ou un de ses membres
procède à une inspection portant sur la compétence professionnelle de tout
membre de l’ordre ; le comité ou un de ses membres peut aussi agir de sa
propre initiative, à cet égard.
[…]
Aspiration
VRAI OU FAUX ?
Pour effectuer une aspiration endotrachéale chez un patient
intubé dans le cadre d’une tournée ventilatoire, l’inhalo-
thérapeute doit posséder une ordonnance individuelle ou
collective ?
VRAI. En effet, de par sa nature préjudiciable, l’aspiration, qu’elle
soit nasotrachéale ou endotrachéale chez un patient intubé ou non,
constitue une activité réservée soit : « introduire un instrument,
selon une ordonnance, dans une veine périphérique ou dans une
ouverture artificielle ou dans et au-delà du vestibule nasal ». Cette
activité englobe une très grande quantité de techniques et
s’effectue selon une ordonnance individuelle ou collective.
Ordre professionnel
des inhalothérapeutes
du Québec
opiq
INSPECTION
ACTUALITÉS
Même à l’ère des réseaux sociaux :
inspection professionnelle rime avec « individuelle »
par M
e
Érik Morissette et M
e
Isabelle East-Richard, Fasken Martineau,
en collaboration avec Laurie Pilote-Laroche, étudiante en droit.
Texte adapté et reproduit avec l’autorisation des auteurs.
l’inhaloVol. 32, N
o
1avril 2015 41
FUTURS RETRAITÉS
Le RIIRS est pour tous les infirmiers et infirmières,
infirmiers et infirmières auxiliaires, inhalothérapeutes,
techniciens en circulation extracorporelle, perfusionnistes
et puéricultrices RETRAITÉS, sans égard aux champs
d’activités et aux fonctions occupées au cours de leur
carrière.
Le RIIRS
Le RIIRS est présent dans chaque région du Québec.
Pour vous prévaloir du privilège de transfert de votre
assurance vie, il est essentiel que vous deveniez membre
du RIIRS dans les 60 jours suivant la date de votre prise
de retraite.
Informez-vous dès aujourd’hui en nous contactant :
donne une voix collective et entretient un sentiment
d’appartenance;
s’occupe de la défense des droits de ses membres,
offre des services-conseils et, par le biais d’un
assureur, des services d’assurance, participe aux
grands débats publics;
établit des liens avec des organismes axés sur le
mieux-être des retraités;
publie l’Écho du RIIRS, journal d’information.
Tél. : 418 626-0861 S.F. : 1 800 639-9519
info@riirs.org • www.riirs.org
Regroupement interprofessionnel des
intervenants retraités des services de santé
Ce questionnaire permet en fait au comité de vérifier les connaissances
des membres, lesquelles sont requises à un exercice de qualité de leur
profession. Lobjectif de cette procédure est ultimement la protection du
public à laquelle doit impérativement veiller l’Ordre, conformément à
l’article 23 du Code des professions :
23. Chaque ordre a pour principale fonction d’assurer la protection du public.
À cette fin, il doit notamment contrôler l’exercice de la profession par ses
membres.
D’ailleurs, le fait de répondre au questionnaire d’inspection profes-
sionnelle constitue, au Québec, une obligation déontologique pour tout
inhalothérapeute, tel qu’il appert de l’article 40 du Code de déontologie
des membres de l’Ordre professionnel des inhalothérapeutes du Québec, lequel
se lit comme suit :
40. L’inhalothérapeute doit répondre dans les plus brefs délais à toute
correspondance provenant de l’Ordre, notamment à celle provenant du
syndic de l’Ordre ou de l’un de ses adjoints, d’un expert que le syndic sest
adjoint, du comité d’inspection professionnelle ou de l’un de ses membres,
d’un inspecteur, d’un enquêteur ou d’un expert de ce comité, quand l’un
d’eux requiert des enseignements ou des explications sur toute matière
relative à l’exercice de la profession.
L’objectif de protection du public poursuivi par le comité est d’une
telle importance que la loi prévoit, à l’article 114 du Code des professions,
qu’il est formellement prohibé d’y faire entrave, et ce, de quelque façon
que ce soit :
114. Il est interdit d’entraver de quelque façon que ce soit un membre du
comi, la personne responsable de l’inspection professionnelle nommée
conformément à l’article 90, un inspecteur ou un expert, dans l’exercice
des fonctions qui lui sont conférées par le présent code, de le tromper par
des réticences ou par de fausses déclarations, de refuser de lui fournir un
renseignement ou document relatif à une inspection tenue en vertu du
présent code ou de refuser de lui laisser prendre copie d’un tel document.
[…]
Or, le fait pour un inhalothérapeute de recourir aux médias sociaux
afin d’inscrire dans le questionnaire une réponse issue non pas de ses
connaissances et compétences personnelles, mais de celles d’un pair,
contrevient à la loi en ce qu’il a pour effet d’entraver le comité dans
l’exercice de ses fonctions. En effet, en demandant la réponse d’une
question contenue au questionnaire, Joannie empêche le comité de
s’assurer qu’elle est personnellement compétente à exercer son rôle
d’inhalothérapeute de façon adéquate. Constituant une entrave au travail
du comité, un tel comportement pourrait même la mener à faire l’objet
d’une plainte disciplinaire de la part du syndic de l’Ordre et, le cas échéant,
à être condamnée à une sanction disciplinaire.
Il importe également de mentionner que l’inhalothérapeute qui
fournirait, à l’un de ses pairs, la réponse à une question d’inspection
professionnelle nuirait tout autant au travail du comité. En effet, un tel
agissement de la part de cet « ami Facebook » contribuerait à empêcher le
comité de déceler une lacune dans les connaissances et compétences
professionnelles de Joannie, pouvant ainsi mettre en péril la protection
du public. Ce faisant, il pourrait lui aussi s’exposer à une plainte du syndic
pour entrave au travail du comité ainsi qu’à une sanction disciplinaire.
De plus, la véracité de ce que l’on retrouve sur le Web ne devant jamais
être présumée, le risque pour Joannie d’obtenir une réponse totalement
erronée est bien réel. Par son comportement, celle-ci court donc le risque
de se faire induire en erreur quant à un aspect de la pratique de la profession
que le comité a jugé primordial d’évaluer en l’introduisant dans son
questionnaire d’inspection.
Force est donc de constater que Joannie devrait éviter de chercher à
obtenir auprès d’un pair la réponse à la question contenue au questionnaire,
que ce soit par l’intermédiaire des réseaux sociaux ou par tout autre
moyen, d’autant plus que cela est proscrit par la loi.
L’inspection professionnelle, dont l’exigence de répondre personnel-
lement à un questionnaire, a un rôle éducatif et préventif. Elle devrait
donc être perçue par Joannie comme une opportunité d’évaluer l’état de
ses connaissances, de parfaire la qualité de son exercice de la profession
et de prévenir des incidents qui auraient pu être évités. Cest ultimement
la protection du public qui est en jeu !
1 Chapitre C-26, a. 87.
2 Chapitre C-26, r. 140.
42 l’inhaloVol. 32, N
o
1avril 2015
Ordre professionnel
des inhalothérapeutes
du Québec
opiq
L’ORDRE Y ÉTAIT
Conseil interprofessionnel du Québec (CIQ) :
colloque du Forum des syndics ;
comité directeur du Forum des syndics ;
formation sur les techniques d’entrevue (syndic),
niveau 2 ;
réunion des présidents des ordres professionnels.
Rencontre CMQ-OIIQ-OPIQ pour les lignes directrices
en sédation-analgésie ;
Rencontre avec la ministre de la Justice,
Stéphanie Vallée ;
Alliance nationale des organismes de réglementation
en thérapie respiratoire/AGA/rencontre régulière/comité
des secrétaires généraux ;
Alliance nationale des organismes de réglementation
en thérapie respiratoire/rencontre des présidents ;
Ministère de l’Enseignement supérieur, Recherche
et Science/rencontre avec le ministre ;
CQTS/réunion du C.A. ;
Assemblée nationale ;
Table des directions des services multidisciplinaires
des CSSS.
6 Le propofol est reconnu pour cette
propriété qui empêche l’apparition de cet
effet secondaire désagréable en période
postopératoire.
7
Syndrome de perfusion du propofol (propofol
infusion syndrome).
8
Se dit de la protection des facultés cérébrales.
10 Benzodiazépine de courte demi-vie utilisée à
l’induction de l’anesthésie.
12
Agent d’induction et d’entretien de
l’anesthésie à court délai et courte durée
d’action. Son injection est douloureuse en
l’absence d’ajout de lidocaïne.
13
Neuropathie optique ischémique antérieure.
14 Opioïde dont le blocage du système
nerveux autonome est puissant, reconnu
pour maintenir une stabilité des paramètres
hémodynamiques.
16
Total intravenous anesthesia.
18
Diminution ou perte de la mémoire.
19 Opioïde utilisé tant en contexte d’anesthésie,
d’analgésie-sédation et de contrôle de de la
douleur dont la puissance relative est de 50 à
100 fois plus élevée que celle de la morphine.
20
Elle est maligne et fait en sorte que la TIVA
devient un choix d’anesthésie à considérer.
1
Destruction du muscle strié. Complication
diminuée par l’utilisation de la TIVA
en présence de certaines maladies
neuromusculaires.
2
Condition cardiaque où la TIVA doit être
utilisée avec prudence en raison de
la dépression myocardique de certains
médicaments employés.
3
Moniteur fournissant l’index bispectral.
4 Sédatif reconnu pour son faible risque
de dépression respiratoire.
5
Agent volatil dont l’utilisation peut augmenter
le risque de convulsions chez les enfants.
9
Opioïde de durée d’action ultracourte
et qui est métabolisé par les estérases
sanguines et tissulaires.
11
Complication des voies aériennes souvent
observée chez les enfants et dont
l’incidence est largement réduite lors de
l’emploi de la TIVA.
12
Elle est diminuée parce que l’emploi des
agents volatils anesthésiques est évité.
14
Se dit du type de respiration qui peut être
maintenue durant une TIVA.
15
Combinaison de propofol et de kétamine
permettant d’atteindre une valeur de BIS
de 40 plus rapidement.
17
Pression intraoculaire.
ENTRECROISÉ
par Élaine Paré, inh., Ph. D. en pédagogie,
chargée de projet, OPIQ.
L’anesthésie
intraveineuse totale
L’anesthésie intraveineuse totale
(TIVA en anglais), une anesthésie des plus
contemporaines ! Cet entrecroisé a été fait à
partir des textes de la revue portant sur ce sujet.
Bon entrecroisé !
Solution à la page 45
commentaires elaine.pare@opiq.qc.ca
Horizontalement Verticalement
l’inhaloVol. 32, N
o
1avril 2015 43
Veuillez imprimer cette page pour remplir la grille de l’entrecroisé.
Selon l’application utilisée pour la lecture, l’entrecroisé peut être
complété à l’écran.
44 l’inhaloVol. 32, N
o
1avril 2015
42 l’inhalo Vol. 30, N
o
3 octobre 2013
Répondez
au questionnaire
en ligne sur le
a
u
q
e
n
l
i
g
ne s
questionnaire
01
Quel est le médicament qui sert de base à l’anesthésie totale
intraveineuse ?
a) Latracurium
b) Le midazolam
c) Le fentanyl
d) Le propofol
02
Pourquoi utiliser la règle 10-8-6 pour l’administration
du propofol en TIVA ?
a) Maintenir la respiration spontanée
b) Maintenir une bonne concentration plasmatique
c) Maintenir un BIS élevé
d) Éviter la douleur à l’induction
03
Quels mécanismes militent en faveur d’une anesthésie TIVA
pour une chirurgie du poumon ?
a) La bronchodilatation
b) Le maintien du mécanisme de vasoconstriction
pulmonaire hypoxique
c) Moins de toux au réveil
d) Moins d’instabilité hémodynamique à lémergence
e) Aucune de ces réponses
f) Toutes ces réponses
04
Lequel de ces agents a une plus grande incidence sur le délire
d’émergence chez les enfants de 2 à 6 ans ?
a) Desflurane
b) Isoflurane
c) Enflurane
d) Sevoflurane
Questions relatives aux textes
Anesthésie intraveineuse totale (total intravenous anesthesia [TIVA]) en pages 8-11 ;
Avantages de l’anesthésie intraveineuse totale (TIVA) en pages 14-21.
Veuillez noter que vous devez obtenir une note de 90 % pour la reconnaissance d’une heure de formation qui sera inscrite à votre dossier.
05
En présence d’un corps étranger inhalé, pourquoi
est-il préférable de maintenir une ventilation spontanée
lors de l’anesthésie ?
1. Empêcher l’hyperinflation
2. Empêcher le barotraumatisme ipsilatéral
3. Maximiser le rapport ventilation/perfusion
4. Empêcher le déplacement du corps étranger
a) 1, 2 et 3
b) 1 et 3
c) 2 et 4
d) 4 seulement
e) 1, 2, 3 et 4
06
VRAI ou FAUX
L’effet neuroprotecteur du propofol réduit l’incidence
du délire d’émergence.
07
VRAI ou FAUX
La TIVA empêche le délire d’émergence, même si l’induction
est faite avec le sevoflurane.
08
VRAI ou FAUX
L’utilisation d’un moniteur de l’index bispectral couplée au
titrage de propofol a démontré une réduction du temps de
rétablissement de 60 %.
09
VRAI ou FAUX
Le risque d’éveil pendant l’anesthésie pédiatrique est inférieur
avec la TIVA comparée à l’anesthésie avec inhalation de gaz.
10
VRAI ou FAUX
Le propofol émousse la réponse des chémorécepteurs à PaO
2
.
l’inhaloVol. 32, N
o
1avril 2015 45
babillardopiq
1
Salon Emploi de la santé et des services sociaux,
8 et 9 avril 2015, Palais des congrès, Montréal
2
9
e
colloque des services respiratoires du CHU de
Québec, le samedi 18 avril 2015
3
Jour de la Terre, le 22 avril 2015
4
Congrès canadien sur la santé respiratoire, Ottawa,
23 au 25 avril 2015
5
Journée de l’inhalothérapeute, le 19 mai 2015
6
Mise à jour de McGill en anesthésie
pour inhalothérapeutes, cours dédié à la mémoire
du D
r
Richard Wabah, le 23 mai 2015
7
55
th
Annual McGill Anesthesia Update,
les 23 et 24 mai 2015
8
Congrès éducatif et salon professionnel 2015 de la
Société canadienne des thérapeutes respiratoires,
en collaboration avec CARTA, Hôtel Hyatt Regency,
Calgary, du 21 au 24 mai 2015
9
Journée mondiale sans tabac, le 31 mai 2015
J
Formation RQAM en asthme ou MPOC :
3, 4 et 5 juin 2015 à Québec et 14, 15 et 16 octobre
à Montréal
K
Semaine de l’inhalothérapeute,
du 25 au 31 octobre 2015
L
Semaine des thérapeutes respiratoires,
du 25 au 31 octobre 2015
M
41
e
congrès de l’OPIQ, Fairmont Le Château
Frontenac à Québec, les 6 et 7 novembre 2015
Calendrier des événements
Formation continue
Guide de pratique clinique
Nouveauté !
Parler, écouter et écrire : l’art de communiquer en santé
Considérant que la communication est l’outil de travail principal de l’intervenant
en santé (Lussier et Richard, 2005) et que l’Institut canadien pour la sécurité
des patients a identifié la communication efficace comme l’un des éléments de
renforcement pour la sécurité des patients (ICSP, 2008), l’OPIQ vous présente
son guide de pratique clinique à l’intention des inhalothérapeutes !
Au menu
1. Communication inhalothérapeute – patient
Étiquette (règles générales de bonnes pratiques cliniques
et de conversation sociale)
Communication (verbale et non verbale)
Écoute active
2. Communication en santé
Littératie en santé
Internet en santé
3. Communication et adhésion thérapeutique
Éducation thérapeutique du patient
Entretien motivationnel
Le document est offert gratuitement en format PDF navigable pour les
membres de l’Ordre. De même, il est possible de remplir un questionnaire
en ligne aux fins de formation continue (3 h). Des frais de 30 $ s’appliquent.
Trois nouvelles activités de formation
OPIQ-804 :
Introduction to High Flow Oxygen Therapy
.
Narration par Linda Lévesque, inh., Jewish General Hospital–SMBD
OPIQ-805 : Introduction à l’oxygénothérapie à haut débit.
Narration par Linda Lévesque, inh., Hôpital général juif–SMBD
OPIQ-806 : Asynchronies « patient–ventilateur ».
Auteur : Stéphane Delisle, Ph. D., FCSRT, FCCM.
Surveillez le bulletin mensuel
l’Ordonnée
pour connaître les nouvelles activités
de formation du . Suivez ce lien pour connaître les
activités de formation externes à l’OPIQ :
Activités de formation externes à l’OPIQ.
Solution de l’entrecroisé
Psitt !
Ultibro
MD
Breezhaler
MD
(maléate d’indacatérol et bromure de
glycopyrronium) figure depuis le 2 février sur la Liste des médicaments
d’exception de la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ) pour le
traitement des personnes atteintes de maladie pulmonaire obstructive
chronique (MPOC) chez qui l’usage d’un BALA depuis au moins trois mois
n’a pas permis un bon contrôle des symptômes de la maladie.
Le saviez-vous ?
Il est maintenant possible de vous inscrire à un microprogramme
de l’Université de Sherbrooke sur la gestion de la douleur.
Les détails ici
Mise à jour
Dans la dernière édition de la revue
l’inhalo
(vol. 31, n
o
4), l’hyperlien a été mis
à jour en page 15.
Ordre professionnel
des inhalothérapeutes
du Québec
opiq
Parler, écouter, écrire :
l’art de communiquer
en santé
Guide de pratique clinique
1